Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Violente altercation entre Eric Naulleau et Yassine Belattar sur C8 © Abaca
L'humoriste de 41 a été jugé hier coupable de "menaces de mort et de crimes" par le tribunal correctionnel de Paris.

Condamné. Selon l'AFP, le tribunal correctionnel de Paris a jugé ce lundi 18 septembre 2023 le comique Yassine Belattar coupable de "menaces de mort et de crimes" contre le metteur en scène Kader Aoun. Il a écopé d'une condamnation de quatre mois de prison avec sursis et d'une obligation de soins et d'une interdiction de rencontrer les victimes.

Des plaintes de personnes issues du monde du spectacle

Pour rappel, en 2019, Yassine Belattar avait été mis en examen pour "menaces de mort" et "harcèlement moral" sur des personnes issues du monde du spectacle. Il était aussi visé pour des plaintes pour "menaces de mort" et "diffamation" déposées par Bruno Gaccio, ancienne figure du groupe Canal+. Il lui est également reproché le harcèlement moral d'une ancienne collaboratrice de France 4, Jessie Claire. Selon l'humoriste Kevin Razy à l'époque à "Mediapart", il lui avait proféré des menaces de mort explicites. Après sa mise en examen, le comique controversé Yassine Belattar avait été immédiatement écarté de l'antenne de Radio Nova.

A l'issue des investigations, le 21 septembre 2021, une juge d'instruction du tribunal de Paris a ordonné un procès contre l'ancien animateur radio pour des "appels malveillants" en 2017, des "menaces de mort réitérées" en 2018 et 2019, et des "menaces de crimes réitérées" en 2018.

Lundi 18 septembre 2023, la justice a ainsi estimé que les faits de "menaces de mort" et "de crimes" contre Kader Aoun étaient "établis et objectivés". Yassine Belattar est aussi reconnu coupable de "conversations malveillantes" envers Kevin Razy, à qui il doit verser 500 euros de dommages-intérêts. Il a toutefois été relaxé pour des faits de "menaces de mort" contre David Weisbrod, directeur de production de Kader Aoun.