Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Emmanuel Macron suivi par 'Brut' au standard de l'Elysée. © Wikimedia
32 Sociétés de journalistes et rédacteurs publient ce mardi un communiqué commun en soutien à Rémy Buisine, reporter de "Brut", victime de "violences policières" lors de la manifestation du 1er-Mai.

Le soutien de la profession. Ce mardi, dans un communiqué, 32 Sociétés de journalistes et rédacteurs soutiennent publiquement Rémy Buisine, qui a annoncé le vendredi 5 mai avoir déposé plainte contre deux policiers auprès de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour "violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l'autorité publique" lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris. Dans sa plainte, dévoilée par "Le Parisien", il a assuré avoir été victime d'un coup de matraque à l'épaule et d'un coup de pied à la tête, alors qu'il se trouvait à terre après avoir déjà encaissé un coup de bouclier.

"Aucun journaliste dans l'exercice de son métier ne doit faire face à de telles pratiques"

"Nous apportons tout notre soutien à notre confrère Rémy Buisine, journaliste à 'Brut', qui vient de porter plainte auprès de l'IGPN (...) contre deux agents de police. Alors qu'il exerçait son métier et couvrait la manifestation du 1er-Mai à Paris, et alors qu'il était clairement identifiable en tant que journaliste, notre confrère a été frappé à plusieurs reprises par les forces de l'ordre", commencent les SDJ et SDR. Et d'ajouter : "Une vidéo le montre, au sol, au moment où il reçoit une charge violente de la police avec une matraque. Il venait tout juste de recevoir un coup de bouclier".

Les Sociétés de journalistes soulignent qu'il a ensuite été "mis en cause publiquement dans des messages mettant en doute sa qualité de journaliste ou son sens des responsabilités". "Les violences des forces de l'ordre sont inadmissibles dans un état de droit, où la liberté de la presse et la liberté d'informer ne doivent en aucun cas être entravées", insistent-ils. Et de poursuivre : "Aucun journaliste dans l'exercice de son métier ne doit faire face à de telles pratiques. Nous appelons les responsables politiques et le gouvernement à dénoncer ces violences qu'elles ne se reproduisent plus"

Le communiqué a été signé par les Sociétés de journalistes et de rédacteurs de l'AFP, d'"Arrêts sur images", de BFMTV, de "Challenges", de France 24, de France 3 rédaction nationale, de France TV rédaction nationale, de FranceinfoTV, de Franceinfo.fr, du "JDD", de "L'Express", de "L'Humanité", de "L'informé", de "L'Obs", de "La Tribune", de "Libération", des "Echos", du "Monde", de "L'Usine nouvelle", de LCI, de "Marianne", de "Mediapart", de M6, de NRJ Group, de "Paris Match", du "Parisien", de Premières Lignes, de Radio France, de RFI, de RTL, de "Télérama" et de TF1.