Par Ludovic Galtier Lloret Journaliste
Né en Isère entre le tirage de la première boule noire de l'histoire de "Motus" - "Oh-ohohohoh" - et la première visite de candidats à "Fort Boyard", Ludovic Galtier est journaliste à Puremédias depuis octobre 2021. Il est passionné par la politique, l'économie des médias et leur stratégie de programmation.
Dès l'épisode 1 de "Pékin Express" le 8 février dernier, les deux frères étaient en grande difficulté dans l'épreuve des radeaux. La production les a aidés à avancer.

Coup de théâtre dès le premier épisode. Le jeudi 8 février 2024, Stéphane Rotenberg donnait, depuis le lac Batur, à Bali, le top départ de "Pékin Express : Sur les traces du tigre d'or". Sans tarder, les huit binômes ont été plongés dans le grand bain de la compétition avec une première épreuve mêlant cohésion et vitesse, celle des radeaux. Et déjà, les premières larmes ont coulé puis les jumeaux belges ont abandonné... Ils seront remplacés par un nouveau binome – Romain et Laura, le coiffeur et sa cliente – au matin de la deuxième étape : un trek jusqu'au sommet du volcan Kawah Ijen à découvrir dans l'épisode diffusé ce jeudi 15 février 2024 à 21h10 sur M6.

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L'épisode 1 "est un crash test"

Bien en peine avant cela pour construire à l'aveugle son embarcation avec pour seule aide, les bras de son frère aveuglé, Nathan, Brandon a craqué. "Très vite, on veut que ce soit difficile", a convenu l'arbitre de la course lors de la présentation du programme à la presse le 18 janvier dernier. "C'est un crash test", a enfoncé le clou l'animateur, afin de tester les capacités de résistance de ces néo-aventuriers.

À l'agonie durant l'épreuve et distancés par des adversaires davantage à leur aise, les jumeaux ont reçu de la part de la production un coup de pouce bienvenu que les téléspectateurs n'ont pas vu à l'antenne. "Il y a parfois ce que l'on appelle des règles off, exposées aux candidats avant chaque épreuve, pour débloquer des situations", a explicité le producteur du programme Thierry Guillaume mi-janvier.

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Dans ce cas précis, il ne s'agissait pas non plus de mâcher le travail aux deux frères et leur livrer un radeau clef en main, garantit Stéphane Rotenberg. "Mais après une heure ou une heure et demi passée à stagner", Nathan et Brandon ont reçu de précieuses indications afin que les noeuds permettant de souder le radeau soient résistants et que leur embarcation flotte au mieux sur l'eau.

"C'est important pour nous de garder tout ce petit monde bien groupé"

"Ces règles, instituées depuis la saison 1 de 'Pékin Express' ont vocation à permettre à la course d'avancer sans intervenir sur la hiérarchie", assure Stéphane Rotenberg. Autrement dit, les meilleurs binômes conservent une avance colossale et les moins bons "avancent sans être complètement en galère", souligne l'arbitre.

Pour la production, la ligne rouge est claire : "On ne laisse pas plus de quatre heures entre la tête et la fin de course", assume le présentateur baroudeur. "Le pire pour nous, c'est quand en stop, les candidats partent à contre-sens. Ça pour nous, c'est un enfer. Parce qu'en termes de logistique et de sécurité, les écarts s'accentuent en accéléré. Et parfois ils y vont avec conviction. Là, c'est un warning chez nous, c'est beaucoup de stress !", reconnaît-il.

C'est la raison pour laquelle là encore, la production peut intervenir à l'oreille des candidats pour les inciter à revenir sur leurs pas. "On espère qu'à un croisement, ils vont finir par regarder la carte. S'ils insistent dans leur erreur, au bout d'une ou deux heures, on leur demande, sans leur indiquer la bonne route, s'ils sont sûrs de leur direction. À un moment, on ne peut pas créer d'aussi grands écarts. C'est très important pour nous de garder tout ce petit monde à peu près groupé", conclut Stéphane Rotenberg.