Par Ludovic Galtier Lloret Journaliste
Né en Isère entre le tirage de la première boule noire de l'histoire de "Motus" - "Oh-ohohohoh" - et la première visite de candidats à "Fort Boyard", Ludovic Galtier est journaliste à Puremédias depuis octobre 2021. Il est passionné par la politique, l'économie des médias et leur stratégie de programmation.
La rédaction a été confinée une grande partie de la matinée après la réception d'un mail de menaces quatre jours après l'attentat d'Arras.

La menace est désormais levée mais la journée de ce mardi 17 octobre 2023 a débuté dans l'inquiétude pour la quarantaine de journalistes et techniciens administratifs de France 3 Champagne-Ardennes. Le bureau régional d'information (BRI) de Reims, dans la Marne, a en effet été rendu inaccessible dès 7 heures et les six heures qui ont suivi après la réception d'un mail menaçant dont le contenu a été pris au sérieux par la police nationale au vu du contexte actuel. Les agents de police ont été dépêchés sur place dès 8h30 pour protéger les personnels arrivés entre temps au bureau régional, qui ont reçu pour consigne de ne pas en sortir. Les autres étaient priés de rester en télétravail.

Pas de diffusion du journal "Ici 12/13", "Ici 19/20" sera bien assuré

Dans son courriel, l'auteur du mail, reçu par France 3 Champagne-Ardennes, a dévoilé dans un style direct ses mauvaises intentions. Il a proféré "de violentes menaces sur les personnes et le bâtiment et assure vouloir commettre cet acte 'à la gloire d'Allah'", est-il indiqué sur le site de la chaîne régionale. "La police judiciaire a été saisie", ajoute-t-elle.

Dans ces conditions, la rédaction n'a pas été en mesure de proposer à ses téléspectateurs "Ici 12/13" à la mi-journée. "Le confinement a été levé aux alentours de 12h45, après vérification des autorités", précise la direction de France 3 à puremedias.com. "'Ici 19/20' sera diffusé normalement ce soir", ajoute-t-elle.

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La réception de ce mail de menaces intervient, pour rappel, quatre jours après l'attaque terroriste qui a coûté la vie à Dominique Bernard, professeur de lettres dans un lycée à Arras, et au lendemain de l'attentat de Bruxelles dans lequel deux Suédois ont été tués.

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