Par Benjamin Rabier Rédacteur en chef
Addict aux audiences, Benjamin Rabier a choppé le virus de la télévision grâce à la « Star Academy ». Intrigué par l’envers du décor, il a décidé d’en faire son métier. 20 ans plus tard, s’il ne rate (presque) jamais un prime de « The Voice », il peut vibrer devant une compétition sportive, se passionner pour un documentaire ou dévorer une série en un week-end.
Dans la nouvelle série de TF1, le chanteur de 41 ans tombe plusieurs fois le bas. Un choix artistique qu'il revendique.

"C'était fun à jouer parce que je suis plutôt pudique dans la vie", sourit Julien Doré. En découvrant "Panda" ce jeudi soir sur TF1, les téléspectateurs auront du mal à croire le chanteur de 41 ans. Dans la peau de cet ex-flic devenu baba-cool, l'artiste révélé en 2007 dans "Nouvelle Star" sur M6 surprend une nouvelle fois. À l'aise avec son corps, Julien Doré apparaît régulièrement dénudé dans les six épisodes qui constituent cette première saison. Si à l'écran, ses parties intimes et ses fesses sont cachées par des objets ou floutées - prime-time de TF1 oblige - l'apprenti acteur revendique ce choix artistique.

"Je trouvais ça chouette que ce soit moi, en tant qu'homme, qui finisse régulièrement à poil dans la série"

"J'avais besoin que la nudité soit désacralisée par l'humour. Je trouvais ça cool que la nudité chez ce personnage de bras-cassé soit prétexte au rire. À travers ces scènes, on se moquait d'une certaine manière de la nudité dans les séries ou au cinéma. Quand je me penche par la fenêtre le cul à l'air, avec la caméra dans le dos, on n'est pas du tout au summum de la séduction en termes de grâce et d'élégance. Cette désacralisation-là me plaisait bien".

Pour Julien Doré, les séquences où il apparait en petite tenue ou nu à l'écran était "un contre-pied à l'utilisation qui est faite, encore aujourd'hui, du sexe féminin dans les médias". "Souvent, la nudité chez les actrices est utilisée à des fins de séduction. C'est parfois même un peu sexiste. Là, je trouvais ça chouette que ce soit moi, en tant qu'homme, qui finisse régulièrement à poil dans la série. Toutes les scènes de 'nu' qui sont proposées dans la série sont désacralisées. J'espère que les gens le comprendront".

Concernant le tournage de ces scènes, Julien Doré confie les avoir "plutôt très bien vécues". "Ça allait, c'était plutôt cool à faire avec cette équipe-là qui était vraiment géniale", explique-t-il. Dans la série, sa première rencontre avec sa future partenaire Lola (Ophélia Kolb) se fait dans le plus simple appareil. Dans la réalité, le tournage de cette séquence a eu lieu "un petit moment" après le début du tournage de la série. "Ce n'était peut-être pas plus mal", sourit le principal intéressé, avant de souligner (et remercier) le professionnalisme de l'actrice vue dans "On va s'aimer un peu, beaucoup..." et "César Wagner".

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"Ce qui a surtout brisé le stress qui pouvait être le mien, au-delà de ces scènes mais tout simplement de jouer la comédie, c'est qu'Ophélia a été très attentive avec moi. Elle m'a beaucoup accompagné, conseillé sur tout ce début, un peu stressant pour moi. C'était vraiment génial de l'avoir comme partenaire. C'est une actrice incroyable et en plus, elle m'a vraiment aidé à trouver une justesse, au sens de liberté, dans mon jeu. Je me suis dit, si elle, avec son parcours, son expérience, la façon dont elle aborde d'ailleurs des rôles totalement différents, les uns des autres, elle m'aide à aller vers là, je pense qu'on peut s'amuser. Donc, c'est vrai qu'Ophélia Kolb a été pour beaucoup dans l'évaporation de mon stress qui, je pense, était légitime".

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