Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La Fédération française de football a validé l'attribution des droits de l'équipe féminine de football jusqu'en 2027.

Pour ces droits, c'est acté ! Selon une information de "L'Equipe", la Fédération française de football a décidé d'attribuer les droits des matchs de l'équipe féminine de France de football aux groupes France Télévisions et M6 jusqu'au 30 juin 2027. Il s'agit des rencontres ayant lieu hors Euro et Coupe du monde. Elles seront retransmises en prime time en alternance sur les antennes des deux groupes, soit sur France 2 ou France 3, soit sur W9. Auparavant, W9 était la seule chaîne à diffuser les matchs des Bleues.

Par ailleurs, dans un communiqué ce mercredi 13 juin, Canal+ annonce avoir renouvelé ses droits pour la D1 Arkema, la première division féminine de football, pour six saisons supplémentaires à compter de 2023-2024. Deux affiches seront diffusées sur Canal+ Foot, l'une le vendredi à 21h et l'autre le dimanche à 21h. Les autres matchs seront accessibles à tous sur la plateforme Dailymotion. Enfin, trois rencontres par saison seront proposées en clair et en direct sur l'une des antennes du groupe Canal+.

Au total, la FFF est parvenue à licencier les droits du football féminin, comprenant les matchs des Bleues et de la D1 Arkéma, pour 5,3 millions d'euros annuels, selon "L'Equipe". Auparavant, ces droits s'élevaient au total à 4,5 millions d'euros par an.

Une question reste toujours en suspens : quid des droits de la Coupe du monde féminine de football. Si France Télévisions et M6 se sont offerts les droits de retransmission de l'équipe de France, le tandem pourrait bien récupérer la diffusion de la compétition internationale prévue du jeudi 20 juillet au dimanche 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande. Une offre inférieure à 10 millions d'euros, bien loin des 20 millions d'euros réclamés par la FIFA il y a encore quelques mois, aurait été formulée.

La FIFA "trop gourmande"

Le 14 mai dernier, Hervé Renard, le sélectionneur des Bleues, qui a d'ores et déjà dévoilé la liste des joueuses qui représenteront la France lors du tournoi, avait estimé au micro de beIN SPORTS qu'il ne s'agissait pas d'un "problème des diffuseurs", mais "de la FIFA" : "Elle est trop demandeuse au niveau des droits". Et d'être confiant : "Je suis sûr qu'un consensus va être trouvé. C'est un peu le jeu du chat et de la souris".

Invitée le 23 mai dans "L'Equipe du soir" de la chaîne L'Equipe, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, avait, quant à elle, déploré l'absence de diffuseur pour le Mondial, pointant une "FIFA trop gourmande" : "Mais je pense aussi qu'il faut que nos diffuseurs montent un petit peu, afin que chacun fasse un bout du chemin et qu'on trouve une solution. J'ai bon espoir qu'on y arrive".

"Nous avons un beau produit"

Interrogée par la chaîne Franceinfo dimanche 11 juin, Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA, avait déclaré : "Je ne vois pas un pays qui a abrité il y a quatre ans exactement cette même Coupe du monde ne pas la diffuser sur les médias français. Nous avons un beau produit. Je pense le plus beau pour le sport féminin. Tout le monde parle d'égalité des chances et de parité. Aujourd'hui, on voudrait que ces paroles se transforment en action".