Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Celui qui a commenté l'Eurovision 2023 samedi dernier avec Laurence Boccolini était l'invité de Philippe Vandel ce matin sur Europe 1.

Une "réunion de crise" après l'affaire du "Toz". Ce matin, dans "Culture médias" sur Europe 1, Philippe Vandel a reçu Stéphane Bern, qui a co-commenté l'Eurovision 2023 samedi dernier sur France 2. Lors du concours de chant européen, la représentante française, La Zarra, est arrivée à une décevante 16e place. Mais c'est surtout sa réaction qui a fait vivement polémique. En direct et à l'antenne, elle a fait un doigt d'honneur vers la caméra en découvrant le vote des téléspectateurs. Face à la presse, elle a ensuite assuré que "ce n'était pas un geste qui est négatif" : "Au contraire, c'est un geste de déception qu'on utilise entre amis".

"La France passe toujours pour l'arrogante et la mauvaise perdante"

"On ne l'avait pas vraiment vu (le doigt d'honneur en direct) mais après sur les réseaux sociaux. Après, il y a eu une réunion de crise", a révélé Stéphane Bern, précisant qu'ils ont essayé de "gérer ce qu'on appelle du 'damage control'", soit la maîtrise des dégâts pour en limiter le maximum, en français. "Il y avait Christian Louboutin, le service de presse, Alexandra Redde-Amiel, la cheffe de la délégation française. C'est là où j'ai appris ce qu'était un 'toz'. C'est un doigt d'honneur en Afrique du Nord. Au Québec, c'est générationnel et culturel. C'est sympathique", a poursuivi l'animateur. Et de confier : "J'ai eu plein de messages pour me dire : 'Tu parles, c'est double doigt d'honneur en fait'".

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Le présentateur a relativisé la situation : "Elle était déçue, je peux comprendre. Mais ce qui me fait rire, c'est qu'on passe auprès des délégations étrangères comme des arrogants. Je me souviens à Rotterdam, on est passé pour des mauvais perdants. On était deuxième. On avait dit que le groupe italien avait gagné dans de mauvaises conditions et qu'ils avaient pris un rail de coke". "Et ils avaient dit que c'était du verre pilé. Là aussi, il y avait dû y avoir une sacrée réunion de crise", a plaisanté Philippe Vandel. "La France passe toujours pour l'arrogante et la mauvaise perdante", a ajouté Stéphane Bern. Et de conclure : "(La Zarra) a dit qu'elle allait faire des t-shirts avec un 'toz' pour se faire de la thune. Ça m'a fait rire". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.