Didier Raoult, mal-aimé des médias ? C'est ce que pense Christian Estrosi, un de ses fidèles soutiens. Le maire Les Républicains de Nice était l'invité d'Apolline de Malherbe dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC ce vendredi matin. Le professeur marseillais, devenu un vrai phénomène médiatique au cours de cette crise sanitaire grâce à son utilisation de l'hydroxychloroquine pour tenter de lutter contre le Covid-19, a une nouvelle fois fait parler de lui cette semaine. Dans une vidéo postée sur YouTube, il a en effet affirmé que la mortalité liée au virus était cinq fois plus forte à Paris qu'à Marseille.
"Quelqu'un qui ne veut pas se mêler de tous ces débats"
La journaliste a donc souhaité avoir l'avis sur le sujet de Christian Estrosi, représentant d'une des villes les plus importantes du sud-est de la France. Lequel ne s'est pas fait prier pour dire tout le bien qu'il pense de Didier Raoult et de sa recherche de traitement et déplorer selon lui un biais médiatique. "Nous avons la chance d'avoir en France le meilleur scientifique français reconnu sur la scène internationale. (...) Parfaite ou imparfaite, il y avait une solution. Je ne comprends donc pas pourquoi on s'est livré à cette espèce de lynchage médiatique de quelqu'un qui travaille, de quelqu'un qui ne veut pas se mêler de tous ces débats, de quelqu'un qui, au lieu de passer son temps à être un commentateur sur les plateaux de télévision, préfère se consacrer à ses patients".
Mais alors qu'Apolline de Malherbe pointait la division du monde scientifique sur la question du traitement ad-hoc, Christian Estrosi a poursuivi sur sa lancée pour défendre le positionnement de celui qui a récemment critiqué la qualité de l'information délivrée par les médias traditionnels. "C'est un monde scientifique qui est plus un monde de commentateurs que d'acteurs. Je ne les vois pas enfermés du matin au soir dans leurs laboratoires, mais je les vois surtout occuper tous les plateaux de télévision chez vous et chez d'autres de vos confrères". Et l'élu de conclure : "Je suis plus derrière ceux qui agissent que ceux qui commentent". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
