Par Bruna Fernandez Journaliste
Née à l’époque des “Inconnus”, Bruna grandit entre le Brésil et la France. Enfant, elle enrichit son imaginaire devant le grand et le petit écran. Devenue journaliste, elle passe derrière la caméra et travaille pour plusieurs émissions. Un petit monde qu’elle se plaît à décortiquer pour puremedias.
Cette mini-série espagnole, qui retrace un fait divers glaçant, talonne la série phénomène du moment dans le classement des contenus les plus vus sur la plateforme.

"Tiré d'une histoire vraie". Si ces quelques mots vous parlent, vous êtes au bon endroit. Disponible depuis le vendredi 26 avril, une mini-série espagnole cartonne déjà sur Netflix. Intitulée "L'Affaire Asunta", elle se classe déjà à la 2ème place du top mondial de la plateforme de streaming, y compris en France. Selon les données du site Flixpatrol, elle arrive même en pôle position dans 12 pays, menaçant le succès de "Mon petit renne", série britannique phénomène également inspirée de faits réels.

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Une histoire sordide qui avait ému toute l'Espagne

Il faut dire que son histoire a de quoi intriguer, et attirer les fans de "true crime". "L'Affaire Asunta" revient en effet sur un fait divers qui avait défrayé la chronique en Espagne et ému toute la population. Les six épisodes racontent l'histoire de Rosario Porto (Candela Peña, vu dans "Hierro") et Alfonso Basterra (Tristán Ulloa, apparu dans "Berlin"), un couple qui vit en Galice, au nord de l'Espagne, et qui adopte une petite fille chinoise. En 2013, les parents signalent la disparition de leur fille adoptive. À peine quelques heures plus tard, la fillette, alors âgée de 12 ans, est retrouvée sans vie sur une route près de Saint-Jacques de Compostelle. Mais très vite, les enquêteurs semblent se diriger vers la piste la plus choquante. Tout porte à croire que les propres parents de la jeune fille sont à l'origine de son meurtre.

"L'Affaire Asunta" a été créée par Ramón Campos, à qui l'on doit également "Les demoiselles du téléphone" ou encore "Alta mar". En 2017, il avait réalisé un documentaire en trois parties sur cette affaire qui avait secoué la péninsule ibérique. Alfonso Basterra, père de la petite fille et l'un des deux principaux suspects, avait alors envoyé plusieurs lettres à celui qui allait devenir le créateur de la mini-série. "Dans des lettres précédentes, je vous ai fait part de la rage et de la colère qui me détruisent et me dévorent depuis trois ans" a-t-il écrit dans l'une de ces lettres, publiée par "20 Minutos". "Rage et colère envers le juge d'instruction, envers le procureur, les avocats du parquet privé, les médias et tout particulièrement envers celui qui a mis fin à la vie de ma fille", poursuit-il, laissant entendre que le coupable serait encore dans la nature. On ne vous en dit pas plus, pour connaître toute l'histoire, rendez-vous sur Netflix.