Une prise de parole très remarquée. Dans un nouveau numéro de "C l'hebdo", Aurélie Casse et sa bande recevaient, samedi 6 janvier 2024 sur France 5, le comédien François-Xavier Demaison, le metteur en scène Thomas Jolly, la meilleure pâtissière du monde Nina Métayer, ou encore la journaliste Valentine Oberti.
"Il y a des listes qui circulent dans le métier"
Également invitée de l'émission, la chanteuse Lio s'est exprimée suite aux différentes plaintes visant Gérard Depardieu. Rappelons que l'acteur est mis en examen depuis décembre 2020 pour "viols et agressions sexuelles" après la plainte de la comédienne Charlotte Arnould, et accusé de violences sexuelles par 15 autres femmes. L'inoubliable interprète de "Banana split", "Amoureux solitaires", ou encore "Tétèoù ?" a expliqué : "Il y a des listes qui circulent dans le métier, donc tout le monde connaît les prédateurs sexuels qui sont dans le métier".
Pour rebondir sur ces propos, Aurélie Casse a cherché à savoir : "Il y en a qui exercent encore parmi cette liste ?". Lio a alors répondu à cette question par l'affirmative : "Mais totalement, absolument, exactement !".
Puis, la chroniqueuse Eva Roque a demandé : "Ça veut dire que l'affaire Depardieu pour vous, c'est simplement symptomatique de ce qui se passe de façon plus systémique ?". L'artiste de 61 ans qui a fait partie du jury du télé-crochet "Nouvelle Star" entre 2008 et 2010 a précisé : "Systématiquement, le patriarcat met en place des choses, un système qui fait que... Il y a une misogynie intégrée qui est immense. Et il y a des femmes qui sont misogynes, il n'y a pas que les hommes qui le sont ! Beaucoup de femmes ont une misogynie intégrée."
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Et Lio d'ajouter sur le plateau de France 5 : "Moi je remarque par exemple la tribune qui a été signée dans Le Figaro, les femmes qui ont signé, c'est des femmes fortes. Ça veut dire donc qu'une femme n'a pas le droit d'être faible... Sinon, elle n'est pas défendable ! Je ne suis pas la première à le dire, Isabelle Carré a très très bien résumé ça aussi."
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