Par Maxime Fettweis Journaliste
Né en Belgique en septembre 1995, Maxime Fettweis a grandi avec l'arrivée de la "Star Academy", de "Koh-Lanta" ou encore de "Secret Story" sur le petit écran. Devenu journaliste, il se passionne de ce que disent les succès télévisuels de notre société et comment ils sont conçus en coulisse. Il a rejoint Puremédias en juin 2023.
L'animateur et agent immobilier fait l'objet de deux plaintes d'ex-compagnes pour des faits de violences physiques et psychologiques.

"Il reste à l'antenne". M6 n'écartera pas Stéphane Plaza. Dans une interview accordée à BFM Business ce lundi 6 novembre, Nicolas De Tavernost , le président du directoire du groupe M6 a balayé les accusations dont fait l'objet l'animateur et a assuré que l'enquête interne diligentée par la chaîne n'avait donné aucun raison suffisante pour se séparer du présentateur de "Recherche appartement ou maison".

"Ce qu'on pourrait nous reprocher c'est peut-être d'être allés un peu vite"

"Je voudrais être très clair là-dessus", a d'emblée indiqué le dirigeant de M6. Il assure que les sujets de violences conjugales font l'objet d'une "grande précaution" pour la direction de la chaîne. "Nous sommes toujours extrêmement attentifs, que ce soit en interne ou en externe", assure-t-il. Pour rappel, dans une enquête parue sur le site de Médiapart le 21 septembre, trois ex-compagnes de Stéphane Plaza avaient accusé l'animateur de violences physiques et psychologiques.

Il a rappelé qu'une "procédure très précise" existe "en interne" lorsque des soupçons sont entendus concernant des "faits non-conformes à l'éthique que nous avons". "Il nous est arrivé de mettre des personnalités importantes hors de nos antennes", a-t-il assuré. Il a ensuite cité l'exemple d'un "célèbre animateur d'une émission d'incroyables talents", sans citer Gilbert Rozon, coupé au montage et écarté de "La France a un incroyable talent" en 2017. Nicolas De Tavernost a ensuite évoqué "un acteur". Il fait cette fois-ci référence au comédien Ary Abittan, évincé du casting de la fiction "L'homme de nos vies", après avoir été mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire le 2 novembre. "Ce qu'on pourrait nous reprocher d'ailleurs c'est peut-être d'être allés un peu vite parce que ces deux personnes, finalement ont obtenu un non-lieu. Et donc nous les avons suspendues alors qu'elles ont obtenu un non-lieu", a rappelé le dirigeant de M6.

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"Aucun élément qui justifierait une sanction"

"S'agissant de Stéphane Plaza, (...) dès qu'il y a eu des informations de presse, et nous n'avons même pas attendu une journée, le soir-même, nous avons commandité une enquête interne à l'intérieur de M6 avec tous les gens qui travaillent avec Stéphane Plaza", a rappelé le président du directoire de la Six. Il a précisé qu'une enquête a également été diligentée par Mediawan, qui détient Réservoir Prod, qui notamment "Recherche appartement ou maison" qui sera à nouveau diffusé en prime time ce vendredi 10 novembre 2023. "Ces deux enquêtes n'ont donné aucun élément qui justifierait une sanction contre Stéphane Plaza. Je dirais même au contraire que ses collègues avec lesquels il travaille, l'appuient plutôt".

Concernant le volet privé des accusations à l'encontre de l'animateur, qui fait l'objet de deux plaintes de ses anciennes compagnes, Nicolas De Tavernost s'en remet à la justice. "Il ne nous appartient pas de nous substituer ni à la police, ni à la justice pour prendre une décision. Donc nous attendons les conclusions de cette affaire. Et les conclusions de cette affaire, aujourd'hui, sur le plan professionnel, nous n'avons aucun reproche à faire à Stéphane Plaza".