Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le fils de Bernard Tapie était l'invité ce matin de "L'heure des pros" de Pascal Praud sur CNews.

Un peu trop fictionnel à son goût. Ce matin, dans "L'heure des pros" sur CNews, Pascal Praud a reçu Laurent Tapie, le fils de Bernard Tapie, à l'occasion de la sortie demain sur Netflix de la série dédiée à l'ancien patron de l'Olympique de Marseille. De son vivant, le célèbre homme d'affaires avait fait part de sa réticence de voir sa vie adaptée en fiction. Même chose pour sa fille, Sophie Tapie, et sa femme Dominique Tapie.

"Je comprends qu'il ait eu envie que ce soit son projet"

"Vous regrettez que cette série existe ou pas ?", a demandé le présentateur. "Ce que je regrette, c'est qu'elle ne soit pas au niveau que j'aurais espéré. Je ne regrette pas qu'elle existe parce que mon regret avant tout est qu'il ne restait plus rien. Il ne reste rien aujourd'hui de mon père. Ça m'attristait. Donc, le fait que quelqu'un fasse une série, au contraire, je trouve que la démarche est bien", a avancé Laurent Tapie. Et de nuancer : "Mais dans la façon de le faire, que ce soit le fils du meilleur ami de mon père (Tristan Séguéla, ndlr) qui le fasse de son côté sans nous consulter, on l'a un peu mal pris".

Il a confié "comprendre" que Tristan Séguéla ne l'ait pas consulté : "Quand tu vas voir Netflix et on dit : 'On fait une série sur Tapie', et au sein de l'écriture, il y a la famille Tapie, la plateforme va dire que c'est un truc pas objectif. Il y a la crainte qu'on réfrène les côtés sombres de mon père". "Je comprends qu'il ait eu envie que ce soit son projet. C'est une démarche entrepreneuriale. Ca, je ne critique pas", a ajouté.

"Celui qui regarde ne sait pas si ce qu'il voit est du réel ou pas"

"Ce que je regrette, c'est d'avoir fait ce choix de faire une fiction. Il prend des éléments de la vie de mon père et autour de ces éléments qui sont réels et qui ont existé, il brode une histoire totalement inventée", a concédé Laurent Tapie. Et de citer en exemple : "La revente de Wonder, dans un des épisodes, il va inventer qu'il y a une concurrence pour reprendre Wonder, alors que, comme dans toutes les sociétés qu'a reprises mon père, il n'y avait personne. C'est pour ça qu'il les reprenait pour 1 franc. Dans la série, mon père va inventer un stratagème pour récupérer l'affaire en faisant passer l'un de ses amis pour un émirat arabe. Ce n'est pas tellement drôle".

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Et de marteler : "Pourquoi ?!". "Vous avez tellement de choses dans la vie de mon père qui étaient réelles. Il y avait largement de quoi faire 7 épisodes avec que du réel. Mais il prévient, c'est bien écrit : 'ceci est une fiction, les personnages sont fictifs'. Donc, celui qui regarde, comme on mêle du réel à du fictif, il ne sait pas si ce qu'il voit est du réel ou pas", a conclu Laurent Tapie. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.