Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
L'humoriste Charline Vanhoenacker a présenté hier le premier numéro de sa nouvelle émission sur France Inter, "Le grand dimanche soir".

Elle ouvre le bal. Hier soir, sur France Inter, Charline Vanhoenacker a présenté son tout premier numéro de la saison de sa nouvelle émission, "Le grand dimanche soir". L'humoriste belge a hérité de cette case après avoir perdu celle en quotidienne, en fin d'après-midi, sur la première station du service public. En effet, à la fin de la saison dernière, l'animatrice avait fait part de son amertume concernant l'arrêt de "C'est encore nous", qu'elle incarnait avec notamment Guillaume Meurice et Alex Vizorek - depuis parti sur RTL -.

"Dès qu'on voit Drucker, on pense à la réforme des retraites"

"On va vous faire kiffer les dimanches soirs. D'habitude, qui vient squatter les matinées du dimanche sur les marchés, à la radio ou à la télé ? C'est les politiques. Mais, à partir de maintenant, qui sera là aussi ? C'est encore nous !", a commencé Charline Vanhoenacker en introduction de sa nouvelle émission. Et de poursuivre : "Ca s'appelle 'Le grand dimanche soir' ! Ca va faire tout drôle quand Eric Ciotti va réclamer qu'on soit reprogrammé en semaine ! Souvent, les grandes interviews du dimanche sont réservées aux leaders des partis. On peut considérer ce nouvel horaire comme une promotion". Une phrase qui a provoqué l'ovation dans le théâtre dans lequel est tournée l'émission.

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La comique a rappelé que "la politique monopolise ce jour de repos" : "Personne ne remet jamais ça en question alors que ce n'est pas sans conséquence". "Moi, dès le petit-déjeuner, ça me donne envie d'organiser un référendum. Pour ou contre le lait avant les céréales. Ou quand on fait un footing et que le téléphone indique : 'Vous avez effectué 5% de votre itinéraire programmé'. 5%... Paf, direct, tu penses à Valérie Pécresse !", a-t-elle blagué. Et d'indiquer : "Le seul qui parvient à ne pas faire de politique le dimanche, c'est Drucker ! Le problème, c'est que dès qu'on le voit, on pense à la réforme des retraites".

"Qui a envie de voir la tête de Darmanin ou Mélenchon le dimanche ? Personne !"

"Pour échapper à la politique le dimanche midi, il y a des gens qui sont prêts à prendre des risques inconsidérés comme sortir de chez eux pour aller prendre un brunch ! Mais qui a envie de voir la tête de Darmanin ou de Mélenchon le dimanche ? Levez la main ! Voilà, personne !", a lancé la comédienne, s'amusant des huées du public. "Marc Fauvelle et Fabienne Sintès au premier rang ne lèvent même pas la main alors que c'est leur boulot !", a-t-elle glissé.

Et d'enchaîner naturellement sur la nouvelle formule du "Journal du dimanche", reprise en main par Geoffroy Lejeune : "Ce qui est pratique pour ces journalistes, c'est qu'après avoir rédigé et validé leur article par la rédaction en chef, ils peuvent directement filer à la messe pour expier leurs péchés. 'Seigneur Jésus, pardonnez-moi pour cette double-page consacrée aux coquillettes halal dans les cantines'". "Et toute la gauche qui a été vent debout contre le travail le dimanche, vous croyez qu'ils font quoi le dimanche ? Ils sont sur tous les plateaux, ils bossent comme les autres", a balancé Charline Vanhoenacker, se tournant vers son équipe de chroniqueurs. "Mais nous, on bosse le dimanche parce qu'on n'est ni de droite, ni de gauche !", a-t-elle conclu. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.