Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
'J'étais partie chercher des clopes !' : Charline Vanhoenacker de retour dans la matinale de France Inter © Abaca
La comique de France Inter a accordé un entretien au "Monde".

Le feuilleton de la fin de saison dernière. Avant l'été dernier, Charline Vanhoenacker avait annoncé que son émission quotidienne sur France Inter, "C'est encore nous", allait s'arrêter. La présentatrice et son équipe ont à présent basculé le dimanche soir avec une nouvelle tranche. Entre temps, son fidèle partenaire à l'antenne, Alex Vizorek, a été recruté par RTL.

Mais la force de Charline Vanhoenacker est d'avoir su créer une communauté de fidèles de son émission, qui a connu plusieurs noms à travers les années ("Par Jupiter", "Si tu écoutes, j'annule tout"). Lors de l'annonce de l'arrêt de la quotidienne, une pétition a été lancée en ligne pour sauver le programme qui rythmait les fins d'après-midi de France Inter. Au total, plus de 235.000 personnes l'ont signée.

"Cela a aussi été un déchirement pour notre équipe d'une vingtaine de chroniqueurs"

Interrogée ce vendredi 22 septembre 2023 par "Le Monde", Charline Vanhoenacker n'a pas caché son émotion en évoquant cette pétition : "Ca nous a foutu les poils, on en tremble encore, on en avait les larmes aux yeux". Et de poursuivre : "Notre horaire de 17h à 18h permettait de tisser un lien très particulier avec les auditeurs. C'est le moment où les gens quittent le boulot. La journée a été difficile pour eux et ce qui les attend à la maison n'est pas forcément jojo". "Cela a aussi été un déchirement pour notre équipe d'une vingtaine de chroniqueurs. Certains seront moins présents à l'antenne du fait du rythme hebdomadaire. La troupe est déstabilisée", a-t-elle ajouté.

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Toutefois, elle a nié toute "animosité" contre Adèle Van Reeth, patronne de France Inter, qui a pris cette décision éditoriale : "Elle voit qu'on se fout de sa gueule, mais elle se marre et m'envoie même des smileys rigolos pour nous encourager". "L'émission a l'air de lui plaire. On verra ce qu'il en est à la fin de l'année", a conclu Charline Vanhoenacker.