Par Laura Bruneau Journaliste
Laura Bruneau se passionne très tôt pour le petit écran et c’est devant Des Chiffres et Des Lettres qu’elle apprend à lire. La fièvre des jeux ne la quitte plus : plus tard elle participe à Slam ou Questions pour un Champion. Elle aime aussi les séries - les franchises de Dick Wolf, voyageant jusqu’à Chicago sur les traces de Chicago Fire.
Natacha Polony dans 'Quotidien'
La directrice de la rédaction de "Marianne", Natacha Polony, était l'invitée de Yann Barthès pour expliquer et défendre la nouvelle formule de son journal.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de l'hebdomadaire "Marianne", était dans "Quotidien" sur TMC ce vendredi 22 mars. Elle est venue présenter - mais aussi défendre - la nouvelle formule de "Marianne".

Yann Barthès, présentateur du talk-show, a d'emblée fait remarquer à la journaliste que cette nouvelle formule comprenait une diminution du nombre de pages du journal, mais aussi un changement de format (avec un centimètre de plus en hauteur et un centimètre supplémentaire en largeur). Avant de la titiller : "Vous êtes la reine du marketing, vous réussissez à vendre la nouvelle formule de Marianne comme un truc en plus alors qu'il y a des pages en moins".

Une nouvelle formule de Marianne avec moins de pages

Natacha Polony a alors expliqué ce choix : "On a fait un Marianne beaucoup plus ramassé, beaucoup plus condensé, car les lecteurs disaient c'est extrêmement riche, on n'a pas forcément le temps de tout lire [...] On a besoin avant tout qu'un journal nous fasse la fonction d'agenda. [...] Qu'il nous dise qu'est-ce qui est essentiel."

Yann Barthès a ensuite rappelé à Natacha Polony que son journal est détenu par un milliardaire (le Tchèque Daniel Kretinsky), ce à quoi la journaliste répond : "C'est ce qui permet hélas à la presse de vivre [...] Aujourd'hui, sans un milliardaire vous n'avez pas les investissements qui permettent de créer un site Internet [...] d'être indépendant des annonceurs.".

Natacha Polony a également expliqué la baisse du prix de Marianne : "On a fait ce choix parce que la presse est trop cher. [...] La tendance de la presse c'est de dire on a moins de lecteurs, on va augmenter les prix. On se retrouve avec des 5.90 euros, 6.90 euros. Les gens ne peuvent pas se payer ça. [...] Si on veut être lu par d'autres que les élites, les CSP++, il faut essayer un autre modèle. On a fait ce pari."