Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La présidente de CMI France ('Marianne') donne son point de vue sur Périco Légasse © "Marianne"
Le magazine de Natacha Polony aura pour son prochain numéro en kiosques ce jeudi une nouvelle charte graphique.

Le magazine fait peau neuve. Ce jeudi 21 mars, les Français découvriront en kiosques une nouvelle charte graphique de l'hebdomadaire "Marianne" dirigé par Natacha Polony. Le titre de presse a revu sa maquette et a même diminué son tarif. Cas très rare aujourd'hui dans la presse. Toutefois, cette baisse est accompagnée d'une diminution du nombre de pages du journal puisqu'il passe de 88 à 52 pages. La patronne du magazine s'en explique dans ses colonnes.

"Nous savons que le pouvoir d'achat des Français est grignoté"

"'Marianne' refuse l'aberration du modèle actuel de la presse, fondé sur la dépendance aux annonceurs et l'augmentation délirante des prix. Parce que nous savons que le pouvoir d'achat des Français est grignoté de toute part, et parce que nous ne renonçons pas à nous adresser à tous, nous baissons notre prix à 3,50 euros (contre 4,40 euros auparavant, ndlr)", annonce Natacha Polony.

Elle ajoute que sa rédaction "fait le pari que le développement de nouveaux formats numériques - vidéos, podcast, grandes séries d'enquêtes -, ne se fait pas au détriment du papier mais vient compléter un travail journalistique dont le but principal est de vivre de son lectorat". "Nous sommes convaincus qu'une presse libre, refusant ce conformisme qui est l'autre nom de la soumission aux puissants, peut retrouver la confiance des citoyens", souligne la journaliste.

"Le fruit de notre ferveur et de la vôtre"

"Une presse critique ? Oui, parce que critiquer, c'est vouloir transformer, et parce que cette femme cheveux au vent et dépoitraillée qui orne notre une est la Liberté guidant le peuple et que nous en sommes fiers. Nous croyons que la presse n'est pas là pour suivre les options politiques que la fatalité impose (et risque d'imposer en 2027) ni pour choisir son camp dans l'empire du moindre mal mais pour rendre possible l'émergence d'options politiques qui correspondraient enfin aux attentes des citoyens", présente Natacha Polony. Et de conclure son édito : "Ce nouveau 'Marianne', qui entend marier la passion des idées et la mesure des arguments, est le fruit de notre ferveur et de la vôtre".