Par Tom Kerkour Journaliste
Ayant grandi à l'heure où YouTube empiète sur le petit écran, Tom Kerkour savoure autant un épisode de "Cauchemar en cuisine" que du Joueur du Grenier. Captivé par le bouleversement des médias à l'ère digitale/numérique, il intègre la rédaction de Puremédias en décembre 2022.
L'éditorialiste de Sudradio était invité d'une conférence en Charente-Maritime. Il y a déversé son désamour pour les journalistes de fact-checking. Des scènes capturées par les journalistes de "Vrai ou fake" sur Franceinfo.

C'est une scène peu commune qui a été capturée par les journalistes de "Vrai ou fake". Ce samedi 3 juin, Franceinfo diffusait un reportage du journaliste Nicolas Carvalho infiltré dans les sphères de la désinformation médicale. Après avoir visité une première réunion mêlant huiles essentielles et peur des vaccins, il s'est introduit dans une conférence qui s'est tenue à Saintes en Charente-Maritime.

À cet événement, il a pu filmer les "figures de proue de la désinformation", et notamment un autoproclamé "conseil scientifique indépendant", un groupe revendiquant la bonne parole. En clair, des covidosceptiques. Et au sein de cette grande messe s'est tenue une table ronde réunissant le gratin de la désinformation, avec - entres autres - Xavier Azalbert, derrière le site complotiste Francesoir, et André Bercoff, l'éditorialiste controversé de Sud radio.

"Quand (Édouard) Philippe me fait une pipe..."

Les premières images de "Vrai ou fake" à l'événement montrent l'intervention d'André Bercoff sur le sujet suivant : "le fact-checking, l'uniformisation des récits : comment en est-on arrivé là ?". Il y tiendra des propos pour le moins désobligeants envers les fact checkers, les journalistes de vérification. "Les fact checkers sont les crottes de la démocratie qui crotte. Donc ne perdons pas trop de temps avec ces gens qui ne représentent qu'eux-mêmes et qui sont au service d'absolument on sait qui", a grondé André Bercoff.

Un autre moment encore plus gênant a été capturé par Nicolas Carvalho. Le journaliste de 82 ans s'est "illustré plus tard dans la soirée en chanson". Il a poussé la chansonnette avec des paroles pour le moins équivoques. "Mens comme Macron, fais le dos rond. Quand Buzyn devient zinzin, quand (Édouard) Philippe me fait une pipe et bien je vais à Saint (ville symbole des opposants à la vaccination pendant la lutte contre le Covid-19, ndlr)"... Une performance que puremedias.com vous propose de revisionner grâce à la vidéo ci-dessus.