Par Guillaume Faivre Journaliste
Lorsque Guillaume Faivre est devant son petit écran, c’est pour regarder “Fort Boyard”, son émission fétiche. Lorsqu’il est devant son écran de téléphone, c’est pour voir “Lupin”, sa série préférée. Lorsqu’il est devant son écran d’ordi, le dimanche, c’est pour écrire des articles pour Puremédias.
Carole Gaessler présentait un '19/20' raccourci ce lundi 12 septembre 2022 en raison d'un mouvement de grève à France Télévisions. © France 3
Le directeur de l'information chez France Télévisions s'est exprimé longuement dans le journal "Le Parisien" paru aujourd'hui.

Un article particulièrement intéressant à lire dans "Le Parisien". C'est dans le quotidien, publié ce 3 mars 2024, qu'Alexandre Kara a choisi de se confier, alors que les médias sont appelés à l'autocritique sur le pluralisme et que le groupe public a décidé de proposer des outils aux téléspectateurs pour davantage de transparence.

De vives réactions

"Avez-vous été surpris par les vives réactions après les "Complément d'enquête" sur Gérard Depardieu ou Cyril Hanouna ?", a ainsi demandé le journaliste médias Benoît Daragon. Ce à quoi Alexandre Kara a répondu volontiers : "L'investigation - que nous sommes les derniers à faire à la télévision - ne plaît jamais aux personnes concernées".

Celui qui est directeur de l'information chez France Télévisions depuis octobre 2022, en remplacement de Laurent Guimier, a poursuivi aussitôt au sujet de l'émission de France 2 présentée par Tristan Waleckx : "Pour Gérard Depardieu, face à l'ampleur des réactions, nous avons demandé à un huissier, assermenté, de constater la nature des rushs. Nous nous tenons à la disposition de l'Arcom. Il y a une affaire Depardieu. Pas une affaire "Complément d'enquête".

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Durant l'interview, Alexandre Kara a également été interrogé sur sa demande à "Complément d'enquête" de mettre en pause les enquêtes sur les personnalités politiques pendant la campagne des européennes. Il a alors déclaré : "On n'arrête pas l'investigation. "Complément d'enquête" travaille sur tout un tas de sujets comme, par exemple, l'organisation des Jeux olympiques de Paris. J'ai estimé que leur travail autour des personnalités politiques risquait d'être instrumentalisé pendant la campagne. Ces enquêtes reprendront dès le lendemain des élections européennes".

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