Les journées doivent paraître longues. Si les téléspectateurs suivent les moindres gestes des aventuriers de "Koh-Lanta" durant l'aventure, ils ratent (forcément) la vie sur le camp du jury final, composé des candidats éliminés depuis la réunification. puremedias.com a pu échanger avec plusieurs aventuriers évincés de l'aventure sur la vie sur le camp du jury final.
"J'ai écrit toute mon aventure pour me rappeler de tout"
Et le peu que les candidats témoignent, c'est que l'ennui arrive très vite sur ce camp du jury final. "C'est très difficile pour une personne de hyper-active comme moi. On n'avait pas de télévision, pas de téléphone... Ce n'était pas les vacances ! On était toujours dans le jeu", confie Hélèna, expliquant que "les caméras peuvent encore (les) filmer" : "On n'a pas le droit de se maquiller, ni de se couper les cheveux. On peut juste se laver et manger. Surtout, on dort, on fait des siestes à répétition, on se repose, on parle entre nous... Ca ne parle que du jeu !".
Pour Gilles, éliminé après la révolte des "cheveux longs", son arrivée sur ce camp a été l'occasion de "découvrir Anne-Sophie et Helena autrement" : "On a repris le sport tout doucement, on mange... On pense petit-déjeuner, on pense goûter, on pense apéro... On regarde des films que l'on nous donne. J'ai dessiné, j'ai fait du kayak, j'ai couru avec Anne-Sophie et Hélèna. C'était mes vacances aux Philippines". Il nous raconte s'être mis à écrire : "J'ai écrit toute mon aventure pour me rappeler de tout et le lire à ma femme plus tard".
"Ce n'est pas les vacances"
Perdante du duel mardi dernier face à Esteban, Clémence raconte profiter du "repos" après son éprouvante aventure : "Ça semble primordiale". Et de confier s'adonner à la lecture, "à des activités calmes". "On a aucun moyen de communication avec l'extérieur et aucun moyen d'informations. On est toujours dans les mêmes conditions que sur le camp. Ça reste 'Koh-Lanta'. Ce n'est pas les vacances", souligne-t-elle. Et d'ajouter attendre pour "voir qui sort et qui ne sort pas" du jeu : "On se fait toutes les projections possibles (...) mais on se les garde pour soi".
Florian Guadalupe, Benjamin Rabier et Ludovic Galtier