Par Benjamin Rabier Rédacteur en chef
Addict aux audiences, Benjamin Rabier a choppé le virus de la télévision grâce à la « Star Academy ». Intrigué par l’envers du décor, il a décidé d’en faire son métier. 20 ans plus tard, s’il ne rate (presque) jamais un prime de « The Voice », il peut vibrer devant une compétition sportive, se passionner pour un documentaire ou dévorer une série en un week-end.
Présidente du jury du 25e Festival de la fiction de la Rochelle, Audrey Fleurot s'est confiée sur la suite de sa carrière auprès de plusieurs journalistes dont puremedias.com.

Un rôle qui va lui coller à la peau ? Héroïne de la série "HPI" depuis 2021,Audrey Fleurot espère bien rebondir après la fin de la fiction phénomène de TF1. Alors qu'elle évoque, entre les lignes, l'arrêt de la série dans quelques saisons, la comédienne de 46 ans pense déjà à la suite. "J'espère et je me souhaite d'autres rôles. Je suis intermittente, je veux changer de personnages", a-t-elle confié à une poignée de journalistes dont puremedias.com lors du 25e Festival de la fiction de la Rochelle où elle officiait en tant que présidente du jury et où elle présentait "Inflitré(e)", la mini-série diffusée depuis le 25 septembre sur France 2.

"'HPI' est un marathon dans lequel je m'éclate mais où je passe à côté de la vie"

"Je pense que j'irais vers des choses différentes. Pas forcément de la comédie car j'ai peur que tout me paraisse fade derrière 'HPI'. Je pense aussi que c'est super important de ne pas faire la saison de trop, de ne pas lasser les gens, de ne pas se lasser. Je continue à faire d'autres choses à côté, comme 'Infiltré(e)' mais je vois aussi les limites en termes de temps. 'HPI' est très chronophage dans ma carrière, c'est une sorte de marathon dans lequel je m'éclate mais où je passe à côté de la vie".

Forte de son expérience sur "HPI", Audrey Fleurot veut désormais s'investir dans ses futurs projets. "Ce qui m'intéresse c'est le travail de productrice. De monter les projets de A à Z. Avec 'HPI' j'ai eu la possibilité d'être là dès le début du process. Maintenant j'ai un petit peu du mal à n'être qu'actrice. Avant en tant qu'actrice, j'arrivais très tard dans le projet. Même si c'est l'image qui reste, l'essentiel du travail est fait en amont. Maintenant, j'ai envie de raconter des histoires et de monter des projets du process d'écriture à la direction artistique", explique-t-elle.

Une société de production avec UGC

Pour cela, la star a créé cette année sa propre société de production. Baptisée "Bahia Blanca", "le nom d'un très beau tango", cette dernière bénéficie de toute la structure du géant du cinéma UGC. "Je n'ai encore rien produit. Pour le moment, j'ai créé un compte en banque et j'ai mis des sous dessus. La boite est montée au sein d'UGC avec qui j'ai un deal de first look. Je bénéficie de toute leur structure", indique l'actrice.

Après sa consécration sur le petit-écran, Audrey Fleurot ne s'en cache pas, elle "aimerait bien faire du cinéma". "Je reçois beaucoup de comédie et souvent je me dis 'un épisode de HPI je trouve ça plus drôle'. Je ne veux pas faire du cinéma pour faire du cinéma donc j'attends, mais je n'ai pas d'aigreur par rapport à ça. J'ai toujours été heureuse de l'endroit où j'étais. Quand vous n'avez pas d'attente, tout est du bonus", conclut-elle.

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