Par Tom Kerkour Journaliste
Ayant grandi à l'heure où YouTube empiète sur le petit écran, Tom Kerkour savoure autant un épisode de "Cauchemar en cuisine" que du Joueur du Grenier. Captivé par le bouleversement des médias à l'ère digitale/numérique, il intègre la rédaction de Puremédias en décembre 2022.
Une de 'Playboy' et interview à 'Closer' : Marlène Schiappa se justifie auprès de Sonia Mabrouk © Abaca
La secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative était l'invitée de Sonia Mabrouk sur Europe 1.

La Une de "Playboy" ? Une interview à "Closer" ? Une sortie remarquée dans "C ce soir" ? Elle assume. Ces dernières semaines Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative a multiplié les petites polémiques médiatiques - sans oublier le dossier des "fonds Marianne". Selon "Le Canard enchaîné", sa place au gouvernement a été fragilisée par ces incidents, "Le Parisien" fait même remonter des qualificatifs de la majorité, la comparant à un "boulet". Mais elle assume.

Invitée ce mardi 23 mai au micro d'Europe 1, elle a mis en avant sa "manière différente de s'adresser aux Français", qui consisterait en un avantage. "Pourquoi vous dérangez tant au sein du gouvernement, pourquoi vous faites de la politique autrement ? C'est une forme de politique qui est 'people-isé'", lui a demandé Sonia Mabrouk. "Je ne suis d'abord pas d'accord avec ça dans la mesure où je ne mets pas de photos de mes enfants sur les réseaux sociaux (...) en revanche, je suis exposée. Donc, parfois, je suis prise en photo à mon insu dans des moments qui sont des moments personnels", préférait-elle expliquer.

A LIRE AUSSI : "'Le concours Lépine de la com' foireuse' : Bertrand Chameroy se paye Marlène Schiappa en Une de 'Playboy'"

Parler à "Valeurs actuelles" et à La France Insoumise"

Toujours au micro de Sonia Mabrouk, la femme politique a réaffirmé sa volonté de parler à un public éclectique. "Je pense que c'est une manière différente de s'adresser aux Français. Comme quand au moment des gilets jaunes, je suis allée faire des émissions. Ça a toujours été ma ligne, je vais partout. Je n'ai peur de rien et l'idée est d'aller parlant tant à la convention de 'Valeurs actuelles' qu'aux universités d'été de La France Insoumise".

Ce "grand écart" comme l'a qualifié la journaliste, elle l'a réfuté. "Pour moi, c'est vraiment parler à tout le monde. Il n'y a pas de sous-citoyens", a-t-elle conclu, avant d'affirmer qu'elle avait des retours positifs des Français dans la rue.