Par Laura Bruneau Journaliste
Laura Bruneau se passionne très tôt pour le petit écran et c’est devant Des Chiffres et Des Lettres qu’elle apprend à lire. La fièvre des jeux ne la quitte plus : plus tard elle participe à Slam ou Questions pour un Champion. Elle aime aussi les séries - les franchises de Dick Wolf, voyageant jusqu’à Chicago sur les traces de Chicago Fire.
Après l'affaire de la blague sur Benjamin Netanyahu à l'antenne de France Inter, mal perçue par une partie de l'opinion, l'humoriste Guillaume Meurice publie un livre. Il y raconte le "cyclone" que ça a déclenché.

L'humoriste Guillaume Meurice, qui officie dans "Le grand dimanche soir" sur France Inter, s'apprête à publier "Dans l'oreille du cyclone". Un livre dans lequel il revient sur la tempête qui a suivi sa blague sur Benjamin Netanyahu qu'il avait qualifié de "sorte de nazi sans prépuce" dans une chronique humoristique, le 29 octobre dernier. À cette occasion, il a donné une interview au "Parisien" dans laquelle il affirme : "Pour moi, je n'ai pas commis de faute".

"Deux heures à expliquer une blague à des flics"

Dans cet entretien, paru dans le quotidien daté de ce 12 mars 2024, Guillaume Meurice explique avoir écrit ce livre (dont les droits sont reversés à l'ONG Médecins du monde) car il avait "beaucoup d'anecdotes à raconter", après avoir été définitivement "convaincu avec l'épisode de la PJ, deux heures à expliquer une blague à des flics". Un épisode qui avait également marqué Charline Vanhoenacker, comme elle l'a raconté dans "C à vous", la semaine passée.

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Guillaume Meurice revient également sur son refus de présenter ses excuses à l'antenne comme le lui avait demandé sa direction. Ce qui lui a valu un avertissement. Ainsi, il déclare, à propos de Charline Vanhoenacker qui, elle, s'était exprimée à l'antenne : "On lui a mis une pression de dingue". Ce qu'elle reconnaissait dans "C à vous". Selon lui, elle a pris la parole "pour apaiser". Quant à sa contestation de l'avertissement devant les Prud'hommes, il la justifie : "Quand tu subis une injustice tu vas voir le droit français et tu vois ce qu'il te dit. Je ne suis pas sanctionné pour la blague mais pour na pas avoir pris la parole après."