Par Benjamin Rabier Rédacteur en chef
Addict aux audiences, Benjamin Rabier a choppé le virus de la télévision grâce à la « Star Academy ». Intrigué par l’envers du décor, il a décidé d’en faire son métier. 20 ans plus tard, s’il ne rate (presque) jamais un prime de « The Voice », il peut vibrer devant une compétition sportive, se passionner pour un documentaire ou dévorer une série en un week-end.
Extrait de 'TPMP' avec les 'BRAV-M' supposés. © C8
En avril dernier, la présence de personnes présentées à tort comme des policiers membres de la Brav-M, dans "Touche pas à mon poste" sur C8, avait créé la polémique.

L'affaire continue. Fin mars, la présence, sur le plateau de "Touche pas à mon poste" sur C8, de quatre personnes, présentées comme des agents de la Brigade de répression des actions violentes - motocycliste (BRAV-M), avait créé l'émoi. Venus témoigner des récentes manifestations contre la réforme des retraites en France, ils avaient expliqué à Cyril Hanouna avoir fait face à "des Black bloc déterminés à (les) tuer". Un autre avait avoué que l'unité avait pour but d'"aller chercher les éléments les plus radicaux et les plus violents".

"Il y aura des sanctions administratives"

Quelques heures plus tard, le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) avait mis en doute l'appartenance de ces trois hommes et de cette femme à l'unité motocycliste. "Monsieur Hanouna, d'après nos informations, ce ne sont pas ou plus des policiers, et vous n'avez pas procédé aux vérifications nécessaires pour éviter de faire parler ces guignols usurpateurs", avait indiqué le groupe sur Twitter avant de poursuivre : "Vous méritez des poursuites".

Dans la foulée, le parquet de Nanterre avait indiqué à l'Agence France Presse (AFP) l'ouverture d'une enquête préliminaire après un signalement de la préfecture de police de Paris consécutif à la présence de personnes présentées à tort comme des policiers membres de la Brav-M.

Ce mardi 6 juin 2023, Laurent Nuñez, était invité de la matinale de Franceinfo. Le préfet de police de Paris a indiqué qu'une "enquête judiciaire était en cours" mais qu'il avait été "saisi des conclusions de l'enquête administrative". "Sur ces quatre fonctionnaires de police, un n'était plus fonctionnaire de police, un autre ne relevait pas de mon autorité et n'était pas membre de la préfecture de police mais d'un autre service de police... d'un autre département pour être précis. Et il y avait deux fonctionnaires qui relevaient de la préfecture de police qui n'étaient pas et n'ont jamais été membres de la Brav-M", a-t-il expliqué à Marc Fauvelle avant de revenir sur les sanctions infligées aux "deux fonctionnaires qui relèvent de (s)on autorité".

"Ils ont menti mais ils ont surtout communiqué sans en avoir l'autorisation. Et c'est pour cela qu'il y aura des sanctions administratives (...) Il m'a été proposé d'en faire comparaître un en conseil de discipline et, pour un autre, de prononcer une exclusion temporaire de fonction de trois jours. Et évidemment, je suivrai les recommandations de l'IGPN", a-t-il révélé.

Quant à l'ancien policier révoqué qui se présentait comme le porte parole de la bande, Laurent Nuñez a ajouté : "Il a usurpé la qualité de policier donc c'est encore plus grave. En ce qui le concerne, l'enquête judiciaire est en cours et là, ça relève plutôt du judiciaire". puremedias.com vous propos de découvrir son interview dans la séquence ci-dessus.

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