Un témoignage fort. Hier soir, dans "Touche pas à mon poste" sur C8, Ségolène Royal est intervenue dans le talk de Cyril Hanouna pour sa deuxième chronique de la saison. La femme politique a tenu à évoquer le harcèlement scolaire et les différentes solutions qui s'ouvrent aux plus jeunes.
"Il m'a fait redoubler pour que je reste sous sa coupe"
Une prise de parole qui a conduit Jean-Michel Maire, pilier de "TPMP", à prendre la parole. "Je n'en suis pas ressorti traumatisé, mais quand on parle comme ça... Je me souviens que j'ai été harcelé sexuellement par mon proviseur quand j'étais en cinquième", a-t-il déclaré. Et de raconter : "C'est des flashs comme ça... Je me souviens... Il me faisait toujours venir dans son bureau en me demandant que je lui montre ma cicatrice d'appendicite. Il voulait toujours que je baisse mon pantalon".
L'ancienne plume du "Figaro" a assuré qu'il avait toujours refusé de le faire. "Mais il m'a fait redoubler pour que je reste sous sa coupe. J'ai redoublé ma cinquième. Il a dit à mes parents : 'Jean-Michel n'est pas assez mûr pour passer en quatrième, il est trop bébé dans son âme'. Du coup, j'ai redoublé ma cinquième à cause de lui, à cause d'un harceleur", a confié Jean-Michel Maire, assurant "ne pas avoir été traumatisé" : "Mais quand j'y pense... Ca me revient un peu quand même".
"Oser en parler en public, ça va vous libérer"
"C'est bien d'en parler comme vous le faites !", a lancé Ségolène Royal. Et de poursuivre : "Oser en parler en public, ça va vous libérer, sinon ça expulse les souffrances intérieures. Le seul fait d'en parler est un début de guérison". Face à elle, Jean-Michel Maire a concédé que l'ancienne ministre avait raison. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.