Par Laura Bruneau Journaliste
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Dans sa chronique sur les médias du talk-show "Quotidien", Julien Bellver est revenu sur la prise de parole de Quentin Bataillon pour justifier sa présence, deux jours plus tôt, sur le plateau de "Touche pas à mon poste".

On s'attendait à ce que "Quotidien" évoque un peu plus longuement l'affaire Quentin Bataillon. C'est arrivé ce jeudi 4 avril, dans la chronique "19:30 médias" de Julien Bellver. Alors que la venue de Quentin Bataillon, député et président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'attribution des fréquences de la TNT sur le plateau de Cyril Hanouna, le 2 avril dernier, avait fait couler beaucoup d'encre et continue de faire parler, le talk-show de TMC a attendu le "demi mea culpa" du député sur la radio franceinfo, ce 4 avril au matin, pour commenter le fait.

La veille, en ouverture de son émission, Yann Barthès avait néanmoins évoqué l'affaire (Quentin Bataillon sur le plateau de "TPMP" qui évoque l'arrogance du présentateur de "Quotidien") de façon assez brève. Julien Bellver, lui, choisit de débriefer, dans sa chronique consacrée aux médias, la prise de parole du député ce matin sur franceinfo.

Le "demi mea culpa" de Quentin Batailllon

Une prise de parole que Julien Bellver qualifie de "demi mea culpa" tandis que le titre "Bataille perdue" s'affiche à côté de lui. Le journaliste de "Quotidien" rapelle que Quentin Bataillon avait initialement prévu de s'exprimer sur CNews face à Sonia Mabrouk avant de se raviser et d'opter pour la radio franceinfo: au micro de la journaliste Célyne Baÿt-Darcourt.

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Alors que Quentin Bataillon évoque "une maladresse", Julien Bellver estime que "c'est vrai, c'était pas ouf", avant d'expliquer : "On rappelle qu'il n'est pas un Français lambda mais un député président d'une commission d'enquête, d'où l'exigence de neutralité".

"Si on devait résumer : il regrette un peu, assume beaucoup", commente Julien Bellver qui, pour la suite de sa chronique choisit un extrait de l'interview de Sandrine Rousseau dans "Les 4 vérités" de "Télématin" qui évoque "un piège tendu par Bolloré et Hanouna".

Une chronique que Julien Bellver conclut en rappelant : "Le rapport de la commission d'enquête devrait être rendu début mai , comme prévu rédigé par le rapporteur le LFI Aurélien Saintoul".

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