Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La journaliste avait fait ses premiers pas à la télévision sur Public Sénat, chaîne alors dirigée par Jean-Pierre Elkabbach à l'époque.

Presque un mentor. Mardi soir, Léa Salamé a publié un hommage poignant sur les réseaux sociaux en mémoire à Jean-Pierre Elkabbach. Ce dernier s'est éteint ce 3 octobre 2023 à l'âge de 86 ans. Il avait été un grand journaliste français, connu pour ses interviews punchy. L'homme de médias s'était également illustré en tant que dirigeant de France Télévisions et Public Sénat.

"Nous, on vous aimait"

"Il a été le premier à me donner ma chance, comme à beaucoup d'autres. Il cite Mauriac en exergue de son autobiographie : 'J'ai été aimé... et haï. Plus aimé que haï ? Plus haï qu'aimé ? Qui le sait ?'. Nous, on vous aimait. Merci Jean-Pierre", a écrit la présentatrice de "Quelle époque" sur X. Et de partager son message rédigé sur Instagram.

"Il rêvait grand"

"Il disait 'il faut surprendre sur la première question, mais aussi sur la deuxième'. Il disait 'faites plus court. C'est pas vous qu'on veut entendre, c'est l'invité'. Il disait 'vous êtes accrocheuse, c'est bien mais pas trop'. Il fallait faire des coups, bosser comme des fous, lire toujours", a entamé son hommage Léa Salamé. Et de raconter : "A Public Sénat, il nous faisait croire qu'on bossait pour CNN. Il rêvait grand. Il aimait passionnément son métier. Il aimait passionnément la France, même s'il n'oubliait pas qu'il était né ailleurs. Il vivait l'Histoire. Il était intranquille et bouillonnant, et mettait de l'intensité en tout".

La journaliste de France Inter a estimé qu'il "restera ses entretiens époustouflants avec François Mitterrand" : "Mais aussi ses stylos rouges avec lesquels il écrivait et récrivait ses interviews". "Il continuait de m'appeler parfois pour commenter mes émissions, m'engueuler ou me conseiller un invité", a-t-elle confié. Et de citer de nouveau la phrase de Mauriac en conclusion.