Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le célèbre streameur Kameto était l'invité ce matin de Léa Salamé sur France Inter.

Rares sont les streameurs à donner leur opinion sur la politique. Ce matin, dans son nouveau rendez-vous à 9h20 sur France Inter, Léa Salamé a reçu le streameur Kameto à l'occasion de la troisième édition du KCX, un tournoi de e-sport, organisé à l'Accor Arena de la Défense le samedi 16 septembre. Il a notamment évoqué sa venue en juin 2022 à l'Élysée où il a rencontré Emmanuel Macron.

"On n'a pas le droit d'être vulgaire à la radio !"

"On m'en a voulu. Moi, j'ai regretté personnellement. C'est de la récupération évidente. À l'époque, je n'avais pas le recul d'analyser la situation. On m'avait dit que tout le monde l'e-sport était invité et qu'il fallait y aller. J'y suis allé, mais c'était à contrecoeur", a-t-il confié. Et d'ajouter : "Au vu du timing, c'était de la récupération pour moi parce qu'on était en élections législatives".

Kameto a estimé qu'il y a eu un retournement de situation dans les propos du président de la République récemment. Il a très peu apprécié que le locataire de l'Elysée ait fait un parallèle entre les émeutes urbaines et les jeux vidéo, après la mort de Nahel fin juin dernier. "Je pense que c'est vraiment... On n'a pas le droit d'être vulgaire à la radio !", a lâché la star française de Twitch, en riant. Et de se reprendre : "Je pense que c'est vraiment du n'importe quoi. C'était juste une carte de sortie facile pour monsieur le président".

"À toutes échelles, il faut modérer, que ce soit les jeux vidéo ou n'importe quelle passion"

"Je me suis un peu senti trahi. Tout le monde de l'e-sport s'est rendu à l'Élysée pour la reconnaissance de l'e-sport. Un an plus tard, dès qu'il y a une carte à jouer contre le jeu vidéo, ça la joue. J'ai bien appris de cette séquence", a ajouté le vidéaste. Et de répondre aux critiques contre les jeux vidéo : "On laisse passer. Je sais que c'est n'importe quoi. Evidemment, à toutes échelles, il faut modérer, que ce soit les jeux vidéo ou n'importe quelle passion. Quand on est trop à fond dedans, parfois, on se laisse aller et on s'oublie. Mais dire que c'est à cause des jeux vidéo qu'il y a eu ces extra-violences, ça n'a pas de sens". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.