Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Une femme est venue raconter hier sur France 2 sa liaison avec Claude François.

La prise de parole forte de l'animatrice. Hier, dans "Ça commence aujourd'hui" sur France 2, Faustine Bollaert a présenté un numéro de sa quotidienne sur la thématique "Très jeunes, elles ont eu une liaison avec une star". Une femme est venue en plateau pour raconter la relation qu'elle aurait eue avec le chanteur Claude François lorsqu'elle était adolescente. Une histoire qui a révolté la présentatrice lorsque celle-ci a appris que leur première relation sexuelle s'est déroulée sans le consentement de la jeune femme.

"Je vous crois de tout mon coeur !"

"Même si on a évidemment que votre côté de l'histoire. On doit prendre des précautions du fait qu'on est à la télévision. Est-ce que vous dites que Claude François vous auriez violée ?", a demandé Faustine Bollaert. "Je n'emploie pas ce mot-là. On va dire que la première relation était sans consentement", a répondu la témoin. "Pourquoi c'est si difficile de le dire ? Vous avez peur qu'on ne vous croit pas ? Moi, je vous crois. Mais je vous crois de tout mon coeur !", a souligné la présentatrice.

Et d'expliquer : "Vous savez... On reçoit beaucoup de jeunes femmes sur ce plateau qui viennent nous raconter, à Natacha (la psychologue, ndlr) et moi, ce que vous venez de nous dire : 'Je n'ai pas pu être violée parce que je n'ai pas crié. Parce que je n'ai pas dit non. Parce que lui, un homme aussi bien, ne peut pas avoir commis ça'. Nous, sur ce plateau, avec Natacha, nous n'avons de cesse de regarder nos invités et de dire : 'Si ! Si vous n'avez pas donné votre consentement, vous avez été violée !'".

"Quand on ne donne pas son consentement, c'est un viol !"

"Mais pourquoi j'ai continué après à le voir ?", a interrogé l'invitée. La psychologue est alors intervenue : "A cause de l'emprise ! Faustine a raison ! Quand il n'y a pas eu de consentement, ça s'appelle un viol ! Peu importe qui c'est !". "Moi, en tant que femme ici sur ce plateau, au-delà de Claude François ou n'importe qui, je ne peux pas entendre ça sans m'insurger et avoir l'envie d'embrasser la femme qui est là et que vous représentez ! C'est important pour tous les jeunes qui nous regardent ! Quand on ne donne pas son consentement, c'est un viol !", a insisté Faustine Bollaert. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.

Ils ont été nombreux hier en début d'après-midi à suivre la quotidienne de Faustine Bollaert, avec en moyenne 1,05 million de fidèles sur France 2, selon Médiamétrie. La part de marché s'est élevée à 15,5% des individus de quatre ans et plus.