Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le sélectionneur de l'équipe de France féminine de football était l'invité de Vanessa Le Moigne hier sur beIN SPORTS.

C'est toujours le flou total. Hier, dans "beIN Center" sur beIN SPORTS, Vanessa Le Moigne a reçu le sélectionneur de l'équipe de France féminine de football, Hervé Renard, et l'a interrogé sur l'absence de diffuseur dans l'hexagone de la Coupe du monde dans laquelle il concourt. En effet, prévue du 20 juillet au 20 août, la compétition qui se déroule en Australie et en Nouvelle-Zélande, n'a toujours pas de diffuseur en France. En cause : les prix estimés trop chers réclamés par la FIFA, qui organise l'événement.

"La FIFA est trop demandeuse au niveau des droits"

"Avez-vous des nouvelles d'un diffuseur pour cette Coupe du monde ? Pour le moment, on parle de quelque chose qui ne sera pas à la télé en France, avec une date qui est différente de d'habitude. On voit (la compétition) habituellement au mois de juin. C'est plus facile pour les diffuseurs. Et un montant demandé par la FIFA supérieur à d'habitude. Et un décalage horaire", a lancé Vanessa Le Moigne à son invité.

Hervé Renard, emblématique coach de l'Arabie Saoudite lors du mondial masculin en 2022, a répondu : "Il faut remettre ce commentaire dans son contexte. Ce n'est pas un problème des diffuseurs. C'est un problème de la FIFA. Elle est trop demandeuse au niveau des droits". "Je suis sûr qu'un consensus va être trouvé. C'est un peu le jeu du chat et de la souris. J'espère que tout le monde va y mettre du sien. Il faut absolument que cette Coupe du monde soit retransmise en France", a indiqué l'entraîneur.

"Je suis persuadé qu'elle sera diffusée en France. Maintenant, est-ce qu'on peut aujourd'hui tabler aussi haut pour le football féminin ? Je n'ai pas la réponse. Je ne suis pas dans le marketing. Je ne suis pas dans les instances de la FIFA et de la fédération pour décider", a poursuivi Hervé Renard. Et d'enchaîner : "Puis, le prétexte des 12 heures de décalage... Quand vous aimez le football, vous êtes réveillé et vous avez envie de regarder. J'ai regardé ma première Coupe du monde masculine. C'était en 1978. C'était des matchs très tard. Je faisais tout pour regarder les matchs". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.