Une fois n'est pas coutume ? Alors qu'ils ont plutôt tendance à s'échanger des piques, Cyril Hanouna a étrangement apporté son soutien à Yann Barthès dans "Touche pas à mon poste ", jeudi 11 mai. Alors que les chroniqueurs échangeaient sur le cas Maïwenn, plus précisément le moment où elle assumait dans "Quotidien" son agression d'Edwy Plenel, la discussion a doucement dérivé sur le cas de l'animateur. Valérie Bénaïm a reproché la manière dont l'hôte de TMC avait questionné la réalisatrice, notamment son ambivalence
Ce reproche n'a pas semblé juste aux yeux de Cyril Hanouna. "Je peux vous dire la vérité ? Vous allez me dire, ce soir, il défend tout le monde. C'est son style ! Je vous la vérité, c'est comme ça qu'il arrive aussi à avoir des trucs, chacun son style, moi la question n'aurait pas été la même et on aurait dit que j'y allais franco. On ne va pas le changer, c'est son style d'animation", a-t-il assuré. "C'est comme si vous me demandiez de faire autre chose".
Deux poids deux mesures
Malgré ces explications de la vedette de l'émission, les chroniqueurs n'avaient pas l'air très convaincus. Ils ont trouvé dommage que le sujet soit si vite évacué. "Vous ne voulez pas que ça pollue 'Jeanne du Barry' et je le comprends", avait conclu Yann Barthès après le refus de Maïwenn de s'exprimer sur l'agression d'Edwy Plenel.
Toujours sur cet extrait, un peu plus tôt dans l'émission, Gillez Verdez s'est indigné du manque de réactions négatives de la part du grand public. "On rit d'une scène de violences dont on ne connaît pas les aboutissants puisqu'on en parle pas. On a l'impression qu'ils lui laissent quiétude (...) ici (dans "TPMP";ndlr) plein de gens demanderaient des saisines de l'Arcom, de pleins de choses. J'ai été extrêmement choqué par la séquence", s'était agacé le journaliste et chroniqueur.
L'avocat d'Edwy Plenel, Pierre-Emmanuel Blard avait aussi déploré les rires pendant l'émission. "C'est ahurissant de constater que l'évocation de cette agression s'est accompagnée de rires de la principale intéressée et du public, et que le journaliste s'est contenté d'exprimer sa 'compréhension'", nous expliquait-il jeudi.