Une défense pas très claire. Depuis vendredi, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) épingle de nombreux influenceurs concernant des publicités frauduleuses lors de placements de produits sur leurs réseaux sociaux. Parmi eux, on retrouve notamment Illan Castronovo, Simon Castaldi et Capucine Anav. A la demande de l'autorité, ils ont dû publié des messages à ce sujet sur leurs réseaux personnels.
"Je ne vous mens pas, je l'ai toujours sur moi"
Vendredi soir, sur BFMTV, pour évoquer ce sujet, Aurélie Casse a interrogé, en duplex, l'ancienne chroniqueuse de "Touche pas à mon poste", Capucine Anav. A la question de savoir si elle a cessé ces pratiques, l'ex-candidate de "Secret Story" a répondu : "Oui, évidemment. J'ai été contrôlée. Dès qu'on m'a fait part de mes erreurs, je fais très attention à tout ce que poste". Et d'ajouter "ne pas avoir conscience de tromper son public" : "Absolument pas. Ce n'était pas du tout dans le but de tromper mon public. J'ai été condamnée à rien. Je n'ai pas eu d'amende. J'ai juste eu un rappel à la loi. Les fautes étaient assez faibles. J'ai juste dû poster ce post".
"Vous avez fait notamment la promotion de patchs anti-ondes, en disant qu'ils absorbaient entièrement les ondes, alors que rien n'est démontré scientifiquement. Vous avez déjà fait le test vous-même ? On a du mal à comprendre", a relancé Aurélie Casse. "Oui. Moi, je suis indépendante. Mais peut-être qu'en agence, j'aurais été mieux encadrée. C'est moi qui contacte les marques", a répondu Capucine Anav. Et de montrer à l'antenne le fameux "patch anti-ondes" : "Je ne vous mens pas. Je l'ai toujours sur moi".
"Vous continuez à dire qu'il faut acheter ce patch ?"
Et d'en faire la promotion en direct : "Je l'ai toujours sur mon téléphone. Je l'ai testé. C'est vrai que j'avais des petites insomnies. J'avais des fourmillements dans les mains. J'ai regardé sur internet d'où ça pouvait provenir. J'ai vu que ça pouvait provenir de téléphones portables. J'ai fait mes recherches. Je suis tombée sur cette marque-là. Je l'ai commandé il y a deux ans". "Je l'ai essayé. Et en ce qui me concerne, j'ai vu des améliorations. C'est pour ça que je me suis dit que ça pouvait être pas mal de proposer ça à mes abonnés", a-t-elle ajouté. Et d'assurer qu'on lui a simplement "reproché" un "manque de professionnalisme dans son vocabulaire".
"Mais vous continuez à en faire la publicité ? Parce que vous nous le montrez ? C'est dans quel but ? Vous continuez à dire qu'il faut acheter ce patch ?", a demandé la présentatrice. "Oui, je le soumets... Ca enlève une partie des mauvaises ondes...", a répondu Capucine Anav. "Mais là, vous venez de faire la publicité de ce patch alors que vous êtes sanctionnée, justement, pour en avoir fait la publicité", a noté la journaliste. "Non, j'ai été sanctionnée de m'être mal exprimée", a rétorqué l'invitée.
"Il y a mon travail de journaliste... Aucune expérience scientifique ne prouve ce que vous dites !"
Surprise, Aurélie Casse a indiqué de nouveau : "Mais là, vous venez de dire que ça aspirait certaines ondes, mais c'est faux ! Il n'y a aucune expérience scientifique qui le démontre, c'est faux !". "Pourquoi c'est faux ?", a réagi l'influenceuse. "Votre cas personnel ne peut pas être une expérience scientifique, ça ne repose sur rien ce que vous dites. Vous en avez conscience ou pas ?", a enchaîné la présentatrice. "Beh pourtant... Il y a des vidéos qui prouvent que ça aspire certaines... Peut-être pas tout...", a tenté d'argumenter Capucine Anav. "Il y a votre travail d'influenceur, mais il y a mon travail de journaliste... Aucune expérience scientifique ne prouve ce que vous dites ! C'est important que je le dise", a recadré la présentatrice de BFMTV. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.