Beaucoup de changements en vue pour la quatrième édition de "Masterchef", le concours culinaire de TF1 produit par Shine France, de retour dès le vendredi 20 septembre à 20h50. Alors que la saison 3 a connu une baisse de son audience avec 4,9 millions de téléspectateurs en moyenne (-300.000 sur un an) et 22% du public (-2%), la chaîne et la production ont décidé de faire évoluer le programme. Cela commence par le départ de l'animatrice, Carole Rousseau, et l'arrivée d'une quatrième jurée, Amandine Chaignot, chef de l'hôtel Raphaël à Paris.
La fin des castings filmés
Ce jeudi, TF1 et Shine France ont présenté à la presse les premières images de ce "Masterchef" 4 dans le tout nouvel atelier de l'émission, plus moderne. "La quatrième saison, c'est la saison de la confirmation" a affirmé Thierry Lachkar, président de Shine France, promettant de nouvelles épreuves et de nouvelles mécaniques. Cette nouvelle édition s'est délocalisée le temps de quelques épreuves en Thaïlande, en Guadeloupe ainsi que dans plusieurs régions de l'Hexagone. Des invités sont aussi venus jouer les goûteurs comme les coachs de "The Voice" (Jenifer, Louis Bertignac, Florent Pagny et Garou) ou l'équipe de France de football.
Pour cette saison 4, la production a aussi choisi d'entrer directement dans le vif du sujet. Ainsi, la fameuse phase des castings et de la "grande cuisine" a été supprimée. Les équipes sont en effet parties en amont caster les 18 candidats de cette nouvelle édition. Le but : "provoquer certaines suprrises dans le jury", selon Thierry Lachkar. "J'ai eu peur" a confié dans un éclat de rire Frédéric Anton, craignant de se retrouver avec des personnages de télé et non des cuisiniers. Au final, tous semblent présenter un bon niveau derrière les fourneaux.
"Frédéric Anton, c'est pas Dieu, mais quand même !"
Le téléspectateur, lui, n'est pas perdu au milieu de ces changements, pouvant rapidement identifier les candidats. Le premier épisode s'ouvre directement sur la première épreuve, au beau milieu du marché de Rungis. Dès son arrivée face au jury, May-Cécile, l'une des candidates, se fait remarquer. Elle ne peut en effet pas retenir ses larmes face à "(son) idole, Frédéric Anton". "C'est pas Dieu, mais quand même !" avoue-t-elle un peu plus tard. Côté cuisine, pas d'épluchage d'oignons ni de préparation de quiche lorraine, comme en première saison, mais le travail pour chaque cuisinier d'un produit de sa région.
L'occasion pour Séverine, une candidate au tempérament aussi électrique que son étonnante coupe de cheveux, de mettre l'Est de la France à l'honneur, tout en n'oubliant pas des épices d'Afrique. "Ma mère m'appelle la lorraine africaine" s'amuse-t-elle. "A chaque fois qu'on me voit, on a l'impression que je charge" glisse également cette candidate très franche aux chefs, ces derniers s'inquiétant de la quantité d'épices dans son plat ! Et les premières images de la dégustation semblent indiquer que les nouveaux candidats ont le niveau, les jurés étant agréablement surpris. Reste à savoir si ces changements et ce casting retravaillé permettront à "Masterchef" de remonter la pente après une saison 3 décevante.
