Trois accouchements constituent la colonne vertébrale de ce septième épisode de Private Practice, et ils sont tous les trois chargés en émotions. Le premier met en scène une femme et toute sa (nombreuse) famille et apporte avec lui le zeste d’humour à l’épisode. La patiente veut en effet une fille, mais s'avère très déçue lorsqu’elle apprend qu’elle attend finalement un autre garçon. C’est aussi une façon pour les scénaristes de faire passer un message : il faut un père responsable pour que tout marche comme sur des roulettes. Cet aspect moralisateur est une plaie pour Private Practice et plonge la série dans ses bas-fonds. C’est vraiment dommage puisque notamment pour ce cas, le show se dote de guest de talent.
Heureusement, le niveau remonte avec la seconde patiente qui apporte pour sa part le zeste de drame. En l’occurrence, il s’agit surtout de présenter aux téléspectateurs le nouveau prétendant d’Addison incarné ici par un beau policier, membre du SWAT. Mais avant ça, on suit les aventures d’une femme de flic récemment veuve après que son mari a disparu au cours d’une intervention, avant que son bébé ne naisse. La vie de cette femme à la vie rangée jusque dans les moindres détails est donc bouleversée mais avec l’aide d'Addison, sa mission de maman peut débuter comme il se doit et l’effet est pleinement réussi dans les chaumières.
Le troisième accouchement est quant à lui un peu surréaliste, car Sam se met dans une situation certes peu enviable, mais qui se termine bien comme d’habitude dans Private Practice, tant et si bien que l’on se demande bien où est réellement l’aspect réaliste dans cette série médicale ? Le médecin se retrouve en effet pris en otage par une femme enceinte dans un magasin... !
Septième épisode pour Private Practice. La série commence à montrer plus en amont ses faiblesses qu’elle avait déjà un peu dévoilées il y a de cela deux ou trois épisodes. À quoi tout cela va-t-il nous mener ?
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