Un mois et demi sans parler aux journalistes des chaînes du groupe Canal+. Dans un communiqué commun, le Paris-Saint-Germain et l'Olympique de Marseille ont annoncé boycotter les journalistes de la chaîne cryptée ainsi que d'iTELE jusqu'au 30 mai prochain, date du dernier match de la saison. Les deux clubs disent prendre cette décision afin "d'éviter tout nouveau malentendu et afin de préserver l'intérêt et la régularité du championnat à sept journées de son terme".
"Cette mesure s'appliquera quels que soient les lieux et les circonstances (interviews, conférences de presse, etc.) à leurs joueurs et leurs staffs professionnels soumis à une forte pression engendrée par les enjeux de fin de saison", écrivent le PSG et l'OM. "Le nombre de caméras et de micros des chaînes du groupe Canal Plus, qui entourent l'équipe en toutes circonstances, et la possibilité d'un jugement a posteriori après la diffusion d'images retenues comme preuves à charge par les juges de notre football, nous conduisent à adopter cette plus grande prudence", concluent les deux clubs dans leur communiqué commun.
Quatre matchs pour Zlatan Ibrahimovic, deux pour Dimitri Payet
La décision des deux clubs français intervient après les suspensions de Zlatan Ibrahimovic pour le PSG et de Dimitri Payet pour l'OM par la Commission de discipline de la LFP cette semaine. Le joueur suédois a ainsi été suspendu pour quatre matchs après ses propos à l'issue de la défaite du PSG face à Bordeaux le 15 mars dernier. "En quinze ans, je n'ai jamais vu un arbitre aussi nul dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite pas le PSG", s'était emporté l'attaquant du club de la capitale, avant de présenter ses excuses dans une vidéo.
De son côté, Dimitri Payet a écopé d'une suspension de deux matchs, après s'en être pris verbalement à l'arbitre lors du match opposant le club marseillais à l'Olympique Lyonnais le 15 mars dernier. Agacé par une décision de l'arbitre, il avait été surpris dans le tunnel menant au vestiaire en train de hurler "On s'est fait niquer, enculer !". Dans les deux cas, les images avaient été filmées par les caméras de Canal+, présentes depuis de très nombreuses années dans le fameux tunnel.
