C'était le 3 septembre 2001. Ce soir-là, David Pujadas, âgé de 36 ans, prend les commandes de son tout premier journal télévisé sur France 2. Nommé par Olivier Mazerolle - nouveau patron de l'information de la chaîne publique à l'époque, il succède alors à Claude Sérillon, qui avait présenté le dernier JT de sa carrière le 12 juillet de la même année. David Pujadas incarne alors le renouveau de l'information de France 2. Le journaliste est connu pour avoir été reporter sur TF1 puis présentateur sur LCI. Sous la houlette de Jean-Claude Dassier, la chaîne d'information payante du groupe TF1, fondée en 1994, est alors la chaîne d'information la plus suivie du PAF. Vivier de nombreux talents, elle compte notamment parmi ses rangs une certaine... Anne-Sophie Lapix.
Des premiers pas dans une actualité extrêmement dense
Pour ce premier JT, David Pujadas égraine les titres d'une actualité classique, marquée par une histoire de forcené à Béziers ou encore par l'élargissement des couloirs de bus à Paris, avec une interview en duplex du nouveau maire de la capitale, Bertrand Delanoë. Quelques jours plus tard, le journaliste sera pourtant plongé dans le grand bain avec l'attentat du World Trade Center à New York. Le 11 septembre, David Pujadas prendra l'antenne dès 15h33 pour son premier flash spécial alors que les tours jumelles ne se sont pas encore effondrées.
Ce mois de septembre 2001 extrêmement chargé en actualité - l'explosion de l'usine AZF de Toulouse survient dix jours après l'attentat du World Trade Center, sonne le coup d'envoi d'un règne de seize ans sur le 20 heures de France 2. Ce soir, le journaliste, dont on ne connaît pas encore l'avenir, présentera son dernier journal sur la chaîne publique. Un baroud d'honneur d'ores et déjà salué par la rédaction de franceinfo qui a mis en ligne un best-ofdes moments marquants de la carrière de David Pujadas à France 2.
Il tire sa rvrence ce soir : retour sur les 16 ans de David Pujadas au journal tlvishttps://t.co/emZGPkqXvT pic.twitter.com/XWtDnE8MB7
— franceinfo plus (@franceinfoplus) 8 juin 2017
