Jeremstar sort du silence... sur une autre chaîne que C8. Sur Twitter, la production de "Quotidien" vient d'annoncer que le blogueur sera ce soir l'invité du talk-show de Yann Barthès sur TMC. C'est la toute première fois que Jeremstar s'exprime depuis l'éclatement de l'affaire dans laquelle un de ses proches, Pascal Cardonna dit "Babybel", a été accusé de viol et de corruption de mineurs. C'est d'ailleurs également dans "Quotidien" que celui-ci avait choisi de s'exprimer pour la première fois à la télévision en février dernier.
La venue de Jeremstar sur le plateau de Yann Barthès a toutefois de quoi surprendre. Jusqu'à l'éclatement de la polémique autour de "Babybel", le blogueur était, depuis septembre, une figure des "Terriens du dimanche", le talk-show dominical de Thierry Ardisson sur C8. En février dernier, dans "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna avait expliqué que "toutes les chaînes, et surtout le groupe TF1, se battent pour avoir Jeremstar en interview", s'insurgeant à l'époque contre "ces espèces de corbeaux et de vautours qui veulent chercher la merde".
"Si Jeremstar va témoigner sur une autre émission que celle de Thierry Ardisson, il sera sorti de C8"
"Ils veulent absolument qu'il vienne chez eux mais le patron de C8 a été clair avec Jeremstar. S'il va témoigner sur une autre émission que celle de Thierry Ardisson, il sera tout de suite sorti de C8", avait alors prévenu Cyril Hanouna. Reste maintenant à voir si la menace sera appliquée ou si Jeremstar annoncera de lui-même qu'il renonce définitivement à sa participation à l'émission de Thierry Ardisson.
Pour rappel, dès l'éclatement du scandale dit "Jeremstar Gate", C8 avait décidé de suspendre momentanément la participation du blogueur aux "Terriens du dimanche". Invité de "Village médias" sur Europe 1, Stéphane Simon, patron de Téléparis et producteur des émissions de Thierry Ardisson sur C8, avait assuré que Jeremstar ne reviendrait "pas tout de suite" à l'antenne. "Il va falloir que la justice fasse son oeuvre. Ça va prendre du temps" avait ainsi prévenu le producteur, qui assurait alors "faire confiance à priori" au blogueur.
