Gilles Lellouche est un homme occupé ! Le comédien a fait le tour des plateaux télé à la fin de l'année dernière pour assurer la promo du film "La French", dans lequel il jouait aux côtés de son ami Jean Dujardin. On se souvient encore de leur fou rire mémorable à la télévision belge. Et en ce début d'année, le comédien est de retour sur ces mêmes plateaux pour un film tout aussi sombre, "L'enquête", qui revient sur l'affaire Clearstream. Il y donne notamment la réplique à Charles Berling et Laurent Capelluto.
Interrogé sur l'actualité, difficile de faire l'impasse sur les attentats qui ont frappé la France le mois dernier. Un sujet que le comédien a évoqué dans une interview à BFMTV. Et il ne mâche pas ses mots. "Ca a été un choc, ça a été un vrai choc. Ca a été une peine incommensurable. Et ça m'a vraiment mis en colère. Je suis encore en colère en ce moment, là", a d'abord avoué Gilles Lellouche, avant de préciser l'objet de cette colère.
"Ca me rend fou !"
"En fait, je suis... Contre les connards. Les fanatiques, les ultrareligieux, les fachos, les racistes, les antisémites, les prédicateurs de haine. J'en ai marre. Ils prennent une place hallucinante dans notre vie, on n'entend parler que de ça. C'est difficile déjà de vivre. De vivre une vie normale. On a grandi... Voilà, moi j'ai 42 ans, c'est déjà difficile de vivre normalement, de régler ses factures, de payer ses impôts, de perdre son papa, puis après sa maman, d'avoir un divorce, de perdre ses amis, qui s'éloignent... La vie est, en soi, difficile", a-t-il poursuivi.
"Mais si en plus on rajoute ces connards-là qui nous pourrissent la vie - on leur a rien demandé ! - et que tout ça nous met dans une espèce de chape de plomb, dans une espèce de menace, de crainte... Mais c'est pas possible ! Pourquoi on est obligé de subir ça ? Pourquoi ça nous est tombé dessus ?", s'est-il interrogé, avant de faire part de sa "foi en la nature humaine extraordinaire". "Ce qui s'est passé, ce qu'on a vu à République la dernière fois, c'était formidable... Mais en fait, ça me rend fou", a-t-il conclu.
