Pas un humoriste à son goût. Ce vendredi 3 mai 2024, dans "L'heure des pros" sur CNews, Pascal Praud a tenu à revenir sur l'annonce de la convocation de l'humoriste Guillaume Meurice "à un entretien préalable en vue d'une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu'à la rupture anticipée de son contrat pour faute grave". Il sera désormais absent de l'antenne de France Inter. La direction de Radio France a pris cette décision après que le comique a répété dimanche dernier sa blague sur Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, qualifié de "nazi sans prépuce".
"Pour une fois, Sibyle Veil fait preuve d'autorité"
"Ca en dit long sur le rapport avec sa direction. C'est une provocation", a commencé le présentateur du canal 16. "S'il est viré, il va gagner aux prud'hommes", a indiqué le journaliste politique Gauthier Le Bret. "Oui, mais ce n'est pas très malin...", a ajouté Pascal Praud. Et de citer les propos de sa blague dimanche 28 avril. "Comme on imagine qu'il avait été reçu par madame Sibyle Veil, ça ne s'était pas forcément bien passé. Il avait refusé de reconnaître son erreur. Il a des rapports avec sa direction. Madame Veil a dû lui dire : 'Tu me prends pour un imbécile'. Puis, tu le vires. Elle a raison. Pour une fois, elle fait preuve d'autorité", a salué Pascal Praud.
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Autour de la table, la chroniqueuse Catherine Rambert a apporté de la nuance : "Je trouve que c'est toujours un échec... Moi, Guillaume Meurice ne m'a jamais fait rire et sa blague, je la trouve nullissime. Nonobstant ceci, c'est toujours un échec de virer un humoriste. Ce n'est pas le premier. Ca veut dire qu'il y a un bon et un mauvais humour. Ca m'ennuie un petit peu. (...) On aurait laissé sa blague ratée, de fort mauvais goût, plus personne n'en parlerait aujourd'hui. Il n'aurait même pas songé à la refaire !".
"Sur France Inter, ça va toujours dans le même sens"
Convaincue par l'intervenante, le présentateur a confié être "d'accord" avec Catherine Rambert : "Mais s'il y avait l'équivalent d'un Guillaume Meurice à droite, je n'aurais pas de soucis. Evidemment qu'il n'y en a pas. Il n'est pas drôle, Guillaume Meurice. C'est bien son problème ! Il ricane !". "Mais au fond, je suis pour la liberté d'expression totale, partout, toujours ! Mais sur France Inter, ça va toujours dans le même sens", a conclu Pascal Praud. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.