Par Bruna Fernandez Journaliste
Née à l’époque des “Inconnus”, Bruna grandit entre le Brésil et la France. Enfant, elle enrichit son imaginaire devant le grand et le petit écran. Devenue journaliste, elle passe derrière la caméra et travaille pour plusieurs émissions. Un petit monde qu’elle se plaît à décortiquer pour puremedias.
L'humoriste, qui avait déjà reçu un panier de fumier de la part des agriculteurs après sa chronique sur la crise agricole, s'est cette fois attaqué au 60e Salon de l'Agriculture qui se tient actuellement à Paris.

Ils ont en fait tout un foin. Ce samedi 24 février, Emmanuel Macron a passé une journée chaotique au Salon de l'Agriculture, qui se tient jusqu'au 3 mars à Paris. Une visite marquée par des huées et d'intenses heurts entre les forces de l'ordre et les manifestants, sous fond de mouvement de colère des agriculteurs. Le président est rentré dans les lieux d'exposition avec 4 heures de retard, protégé par des dizaines de CRS équipés de boucliers, et serré des mains pendant près de 13 heures au milieu d'une grande pagaille. Du jamais vu, et du pain béni pour Philippe Caverivière. Dans sa chronique sur RTL, l'humoriste qui n'épargne jamais personne en a profité pour se payer la tête des exploitants du salon en usant de tous les clichés possibles.

"Rien sur l'alcoolisme des gens de la campagne, ni sur leur zoophilie"

"Vous connaissez ma lâcheté légionnaire. Je ne vais prendre aucun risque dans cette chronique, pas de vannes sur les agriculteurs et leurs mamans qui ont douze dents à eux deux. Rien sur l'alcoolisme des gens de la campagne, ni sur leur zoophilie, l'un entraînant souvent l'autre. Quand ils arrêteront de boire, les chèvres feront des nuits complètes" a-t-il d'abord lancé. "Macron s'est fait siffler, huer, insulter. Bref, une journée banale pour le président. Nous, quand on sort, on vérifie qu'on n'a pas oublié les clés. On fait 'ah tiens mes clés, mon badge RTL et le téléphone'. Et Macron il fait "alors, les clés, j'ai, le téléphone, ok, les six compagnies de CRS, elles sont là, bon je peux y aller, à ce soir, Brigitte tu viens ?' "Non non, ça va aller !' Maligne la Brigitte, elle n'est pas venue" a-t-il poursuivi.

"À un moment, on a même eu peur que le service d'ordre d'Emmanuel Macron soit débordé. Oui, on est passé tout près de 'Monsieur le Président, il faut vous planquer'. 'Oui, mais il n'y a pas d'issue dans cette charolaise', 'Monsieur le Président' 'Oui, mais comment ça dans cette charolaise ? 'Vous m'avez compris, Monsieur le Président, c'est maintenant' 'Bon, bah écoutez, d'accord, pardon, mais dis-toi que c'est pour la France, j'enlève mes chaussures'" a-t-il encore plaisanté, mimant le chef de l'État entrant donc dans une vache. Puremedias.com vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.

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Début février, alors qu'il se lançait sur sa deuxième chronique de "l'Œil de Philippe Caverivière", l'humoriste avait reçu un drôle de cadeau en direct sur RTL : un panier de fumier, de la part des agriculteurs qui étaient alors sur le barrage. "Chers amis agriculteurs et agricultrices, je suis très touché par ce cadeau, c'est la première fois qu'on m'offre de la merde", a-t-il réagi dans une vidéo publiée sur le compte Instagram de la radio . "C'est un peu une métaphore de mes textes, c'est du caca. Je suis de tout coeur avec vous. Merci, je le ramène chez moi, dans mon salon. À très bientôt au salon de l'agriculture."