Par Ludovic Galtier Lloret Journaliste
Né en Isère entre le tirage de la première boule noire de l'histoire de "Motus" - "Oh-ohohohoh" - et la première visite de candidats à "Fort Boyard", Ludovic Galtier est journaliste à Puremédias depuis octobre 2021. Il est passionné par la politique, l'économie des médias et leur stratégie de programmation.
Stéphane Rotenberg et Thierry Guillaume, le producteur du programme, ont précisément travaillé sur ce point afin d'offrir aux binômes et aux téléspectateurs des "nuits plus riches".

Coup de projecteur sur l'après-course. M6 diffusera, ce jeudi 28 mars 2024, l'épisode 7 de "Pékin Express : Sur les traces du tigre d'or". Ryad et Louison, Flavie et Jérémy, Patricia et Jessica et Romain et Laura, les quatre binômes encore en compétition, s'apprêtent à disputer une ultime étape en Malaisie avant de rallier le Vietnam, pays hôte des phases finales de la saison 18 du jeu d'aventure présenté par Stéphane Rotenberg.

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"Les nuits sont plus longues et plus riches"

Au programme : Équipes mixées, quiz express et "un moment d'exception" avec les familles indigènes de l'ethnie des Orang Asli dans un petit village en pleine forêt tropicale. Une fois n'est pas coutume en effet, les binômes n'auront pas à rechercher d'hébergement pour la nuit. Une phase que la production a souhaité cette année avancer dans le planning de la journée afin de favoriser les rencontres entre les binômes et les locaux.

"Quand les binômes entament tardivement la recherche d'une maison, ils sont rincés, ils n'ont qu'une envie, c'est se coucher (...) S'il y a donc une différence par rapport aux années précédentes et surtout par rapport aux toutes premières saisons, c'est que l'on essaie de s'arrêter un petit peu plus tôt pour laisser plus de temps aux candidats chez les locaux", expliquait Stéphane Rotenberg lors de la conférence de presse de présentation du programme le 18 janvier 2024.

"Volontairement, on a réduit un peu le stop pour que les candidats puissent avoir de vrais moments de partage, les nuits sont par conséquent plus longues que d'habitude et beaucoup plus riches de cette manière-là", a abondé dans le même sens Thierry Guillaume, producteur de l'émission. "C'est un des piliers du programme et on voulait rétablir l'équilibre entre le jeu et les moments passés chez les locaux".

Des scènes de la vie quotidienne qui font le sel de "Pékin Express"

Il est vrai que cette saison, chacun des binômes a pu prendre le temps de découvrir des traditions et se créer des souvenirs avec les locaux qui les ont accueilli pour la nuit. C'est ainsi que les téléspectateurs ont pu constater qu'un hébergement pour la nuit n'étais pas toujours sans contreparties. Patricia et Jessica en ont fait – avec le sourire – l'amère expérience en se retrouvant à récurer les toilettes de leurs hôtes dans l'épisode 4 en Indonésie.

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Au rayon des anecdotes plus heureuses, toujours en Indonésie, Louison a offert presque tous ses bandanas à ses hôtes et vécu avec Ryad de nombreux moments de fête avec les habitants. Patrick, de son côté, a partagé une partie de volley-ball avec plusieurs habitants d'un village. Jérôme et Emma, eux, ont notamment chanté pour occuper leurs soirées et Flavie et Jérémy se sont amusés avec des enfants dans une piscine.

Tous les binômes se sont aussi délectés de mets traditionnels. Évidemment, le tournage se fait avec l'assentiment des locaux. Les téléspectateurs ne le voient pas à l'antenne mais ces derniers, acteurs de "Pékin Express" à part entière, passent un contrat tacite avec la production qu'ils autorisent à les filmer.

"On demande aux locaux de confirmer à la caméra qu'ils n'ont pas de problème avec le fait d'être filmés"

"Il y a une règle très précise. Dès lors que les locaux apparaissent, on leur demande de confirmer de manière orale à la caméra qu'ils n'ont pas de problème avec le fait d'être filmés", décrypte Thierry Guillaume qui ajoute qu'il serait "impossible" de faire signer des autorisations de diffusion à tout le monde.

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Stéphane Rotenberg d'opiner du chef : "C'est très simple, les gens qui ne veulent pas être filmés, s'éloignent, s'écartent. C'est assez rare ! En stop, ils sollicitent tellement de voitures que c'est facile pour nous de virer les images où les gens se cachent le visage".

"Pour les locaux, c'est parfois une source de motivation", conclut Thierry Guillaume. "Quand ils voient un candidat avec un sac à dos rouge suivi par une caméra, ils se demandent ce qu'il se passe chez eux, certains n'ont jamais vu une équipe de télé ! Donc c'est aussi une curiosité pour eux !".

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