Par Guillaume Faivre Journaliste
Lorsque Guillaume Faivre est devant son petit écran, c’est pour regarder “Fort Boyard”, son émission fétiche. Lorsqu’il est devant son écran de téléphone, c’est pour voir “Lupin”, sa série préférée. Lorsqu’il est devant son écran d’ordi, le dimanche, c’est pour écrire des articles pour Puremédias.
L'animatrice télé s'est livrée en toute franchise, sur l'antenne de RTL, sur son combat pour ne pas être moins payée que les hommes.

Des propos très "cash". Pour promouvoir l'émission "Les enfants de la télé" qu'elle aura le privilège de présenter à partir du dimanche 22 octobre prochain, Laurence Boccolini était l'invitée de "On refait la télé", samedi 30 septembre, sur RTL.

Au cours de l'entretien, l'animatrice a été interrogée par Eric Dussart : "Cela veut dire quoi dure en négo ?". Pour répondre à cette question, elle n'a pas hésité à jouer la carte de la transparence : "Je ne vois pas pourquoi je serai payée moins qu'un animateur".

Eric Dussart a aussitôt demandé : "On a déjà essayé de vous le faire ça ?". Laurence Boccolini a alors répondu par l'affirmative : "Tout le temps ! Donc je suis désolée non. Je ne vois pas pourquoi je serai obligée de présenter avec quelqu'un. Souvent, on a essayé de m'imposer quelqu'un. Je sais très bien le faire toute seule. Dure en négo ? Non, je suis juste. Je sais ce que je rapporte à une chaîne et je sais ce que je vaux. A 60 ans, ce serait triste quand même de ne pas le savoir. Donc je ne vois pas pourquoi on essaie de m'entourlouper..."

"Vous passez pour quelqu'un qui aime l'argent"

Celle qui a été remplacée par Jarry à la tête de "Tout le monde veut prendre sa place" a ajouté : "Il faut se battre, vous passez pour quelqu'un qui aime l'argent, ce qui est absolument faux. Parce que je suis tout sauf une business woman, ça ne m'intéresse pas. Mais vous devez faire valoir vos droits, comme dans le travail, je trouve ça juste".

Face à Eric Dussart et Jade, Laurence Boccolini a tenu à préciser : "C'est un travail de fou, c'est nous qui portons l'émission. Ce n'est pas une mauvaise émission d'une production, c'est une mauvaise émission de Laurence Boccolini. Donc c'est moi qui prend le risque. Le public s'en fiche de nos histoires de production. Ils vont dire "Oh Laurence Boccolini, elle fait une émission, c'est nul. Les décors, ils sont pas bien. Elle a mal fait ses décors, c'est pas moi. Donc c'est un risque qu'il faut assumer."

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