Par Benjamin Rabier Rédacteur en chef
Addict aux audiences, Benjamin Rabier a choppé le virus de la télévision grâce à la « Star Academy ». Intrigué par l’envers du décor, il a décidé d’en faire son métier. 20 ans plus tard, s’il ne rate (presque) jamais un prime de « The Voice », il peut vibrer devant une compétition sportive, se passionner pour un documentaire ou dévorer une série en un week-end.
Bande-annonce de la saison 3 de 'HPI' sur TF1 © BestImage
Présidente du jury de la 25e édition du Festival de la fiction de la Rochelle, Audrey Fleurot s'est entretenue avec quelques journalistes dont puremedias.com ce mercredi 13 septembre 2023.

Une présidente ne devrait pas dire ça ? Présidente du jury de la 25e édition Festival de la fiction de La Rochelle qui s'est ouverte mardi 12 septembre 2023 par la projection en avant-première de "Killer Coaster", la nouvelle série française d'Amazon Prime Video portée par Alexandra Lamy, Audrey Lamy et Chloé Jouannet, Audrey Fleurot s'est longuement entretenue avec quelques journalistes, dont puremédias.com, ce mercredi 13 septembre 2023. "Ravie" de cette nouvelle casquette, la star de "HPI" s'est notamment laissée aller à quelques confidences sur le succès phénoménal de la série de TF1 et de sa future adaptation aux États-Unis, sous le nom de "High Potential" (haut potentiel en français) et menée par l'actrice Kaitlin Olson-Led.

"Il y a un petit nivellement parce qu'ils ne peuvent pas s'autoriser ce qu'on s'autorise"

"Je suis très curieuse mais je n'ai encore rien vu. Mes producteurs l'ont vu. Je crois que globalement, il y a un petit nivellement parce qu'ils ne peuvent pas s'autoriser ce qu'on s'autorise", a-t-elle répondu à la suite d'une question de puremedias.com. "Je pense qu'il y a une plus-value de direction artistique car ils ont mis le paquet financièrement donc en termes d'image c'est upgradé. Mais je ne suis pas sûre que 'HPI' soit un projet qui nécessite des moyens, des décors de folie. Encore une fois je n'ai rien vu donc je suis mal placée mais je pense que c'est plus le ton qui compte, et je crois qu'ils se sont un peu censurés par rapport à nous".

Outre cette adaptation forcément très attendue par le secteur, Audrey Fleurot dit avoir "vraiment envie" de découvrir une autre version du personnage qu'elle a créé. Celle des Grecs. "J'ai vu la bande-annonce de la version grecque et ça j'ai vraiment envie de voir. On sent qu'on est beaucoup plus méditerranéen dans le ton. C'est rigolo la dimension culturelle car pour moi "HPI" est un projet très franco-français. Les références sont françaises mais on s'est rendu compte qu'on touchait à une forme d'universalité. Ça m'a même un peu dépassée. Je suis ravie qu'il y ait cinquante Morgane. Je pense que si un pays pouvait faire une super version, c'est les Anglais. Ils auraient pu faire un truc plus fou. Là j'aurais été curieuse".

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"Je trouve l'actrice un peu jolie"

Relancée sur l'adaptation américaine diffusée prochainement sur ABC, Audrey Fleurot s'est laissée aller à une blague sur son accueil. "Je serais un peu contente qu'ils le foirent", a-t-elle lancé dans un sourire. "Je pense que c'est totalement autre chose donc je suis plutôt curieuse. J'ai vu la série 'Poker Face' et ça c'est réussi. L'actrice c'est une bonne idée, moi j'aurai pris cette nenette par exemple (Natasha Lyonne de 'Orange is the new black', ndlr). Je la trouve (Kaitlin Olson-Led, ndlr) un peu jolie, je trouve que tout est un petit peu trop joli alors qu'à un moment il faut un truc un peu trash. Il faut que le rimmel coule un peu sinon on est ailleurs, on est à Hollywood. Mais encore une fois je n'ai rien vu". C'est dit.